La réponse d’André Soulier à Philippe Dibilio

16 mai, 2008 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

8 Mis en cause dans la dernière chronique de notre chroniqueur, l'avocat de l'Olympique Lyonnais nous a fait parvenir une mise au point, comme à son habitude, non dénuée d'humour… Nous la publions dans son intégralité.

 

Lettre (entre)ouverte à Philippe DIBILIO

 

Cher Philippe,

Je lis ta chronique sur le site de Lyon People concernant la polémique voulue par certains autour du projet de Grand Stade. Tu t'interroges sur l'opportunité de notre courrier de mise en garde au Maire de Meyzieu.

Mon associé, Yvan Guillotte et moi nous n'avons pas donné de publicité à celui-ci, à l'exception de copies au Président de la Communauté Urbaine, au Maire de Décines et au Conseiller Général de l'endroit, tous concernés au premier chef.

Le Maire de Meyzieu a choisi l'inverse et son député a proclamé que la patrie était dans un tel danger qu'il fallait en appeler au Premier Ministre car nous aurions "menacé" un élu ! Bigre !

Alors, comme je t'ai connu féru de dialectique, naturellement hégélienne, à l'instar de l'excellent Maire de Vénissieux, remettons les choses à l'endroit. L'Avocat que je suis n'a qu'une religion, la preuve et non la conviction qui n'est trop souvent qu'un sophisme.

Or, le Maire de Meyzieu a clamé qu'il sait de source sûre que le projet de Grand Stade à Décines serait sur le point d'être abandonné puisque des études d'agrandissement du Stade de Gerland auraient été récemment commandées.

De deux choses l'une, ou c'est vrai et le Maire doit révéler ses sources pour que ce soit vérifié et versé de façon transparente au débat ou c'est faux et c'est alors une belle manipulation avec toutes ses conséquences.

C'est ce que j'ai tout simplement voulu exprimer, tout en réfutant d'autres inexactitudes, en qualité de bon conseil attaché à la preuve et non à la conviction ou à la croyance. Ce que dit un élu ne relève pas du dogme qui ne peut être discuté. Ceci est l'affaire des religions et non de la démocratie fondée, elle, sur la raison.

Que le Maire parle en République où rien ne doit être tu. François Fillon pourra alors s'essayer tranquillement au redressement de la France.

Footballistiquement tien.

 

André Soulier, le 15 mai 2008

 

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