Par Clara Mazuir
Dans une ville considérablement meurtrie par les urbanistes au cours de ces trente dernières années, l’initiative de la mairie du 6ème est à saluer. Elle vient de lancer un petit plan très utile pour redécouvrir les
Le maire du 6ème Jean-Jacques David et son adjoint Sébastien Duc ont lancé mardi 10 mars un plan « clair et simple », tiré à 10 000 exemplaires où sont répertoriés non seulement les différents lieux emblématiques du 6ème, mais aussi les monuments disparus. Ce projet a rassemblé autour des auteurs Jean-Pol Donné, Paul Feuga et Jean-Pierre Gutton, les conseils de quartier de l’arrondissement ainsi que l’APPL6 (Association pour la promotion du Patrimoine du 6ème). Une idée novatrice, puisque c’est une première pour un arrondissement lyonnais. L’occasion pour Sébastien Duc de regretter « l’absence de politique patrimoniale de la ville ». Grâce à une « certaine pérennité du plan » et à la mise en œuvre d’une signalétique adaptée, les Lyonnais et les touristes (re)découvriront le 6ème arrondissement. Porté par un esprit de modernité, le format, qui allie une palette couleur à une palette graphique, se veut à la portée de tous. Le plan sera, par la suite, enrichi sur le site internet de la mairie du 6. Cette initiative pourrait faire des émules dans les autres arrondissements de Lyon.
Petits florilèges de lieux à redécouvrir :
Ancien Muséum d’histoire naturelle Émile-Guimet. En 1876, Emile Guimet décide de créer une institution de recherches et de formation sur les religions doublée d’un musée. Il sera inauguré par Jules Ferry en 1879 puis il sera transformé successivement en patinoire, en théâtre et en brasserie, avant de retrouver sa destination initiale. Il attend aujourd’hui la prochaine. 28, boulevard des Belges
« Petite maison » Au 28, avenue Maréchal-Foch, cette curieuse petite maison s’élève dans une faille entre deux immeubles.
Ancienne gare des Brotteaux. Construite pour assurer les lignes Paris-Marseille et Lyon-Genève, elle sera désaffectée après l’ouverture de la gare TGV de la Part-Dieu. 13 bis, place Jules Ferry
Chapelle des Brotteaux. Elle remplace au début du XXème siècle une chapelle construite sur une crypte, dans laquelle sont conservés les ossements des victimes du Siège de Lyon en 1793, notamment ceux de Louis-François Perrin, comte de Précy. 147-149, rue de Créqui
Palais de Flore. Elévé sur une vaste parcelle triangulaire, du haut de ses 11 étages et de ses 40 mètres, cet immeuble était, en 1930, le plus haut de France. 8, boulevard Jules-Favre
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