La bijouterie Augis 1830, rue de la République à Lyon © DR
Le pôle horlogerie des Galeries Lafayette, qui compte déjà les enseignes Louis Pion et Royal Quartz, passe à la gamme supérieure en s’offrant la maison lyonnaise Augis 1830.
Le 6 mai 2007, c’est à une autre table que les époux Cromback sévissaient : celle du Fouquet’s, à l’invitation des Sarkozy ! © NW
Un rachat stratégique qui vise à positionner durablement le groupe Galerie Lafayette sur le segment de la joaillerie et de l’horlogerie de luxe. La maison lyonnaise Augis 1830, rendue célèbre par la fabrication de médailles et d’insignes militaires, quitte donc définitivement le giron familial. Les mauvaises langues assureront qu’elle l’avait déjà quitté lors de la reprise de la marque par Bruno Cromback, gendre de Guy Augis et époux de sa fille Agnès (PDG de Tiffany&Co), au début des années 2000. Le montant de la cession n’est pas connu. En 2011, Augis 1830 présentait un chiffre d’affaire de 4,8 millions d’euros, pour un résultat net de 361 700 euros.
L’esprit bien lyonnais entretenu par Guy avait effectivement déserté cette maison et les enfants chacun dans leur domaine se sont chargés du fossoyage, l’un de l’usine, l’autre du magasin. Vanitas !
Du haut du Ciel, mon grand père Alphonse AUGIS et mon père Louis AUGIS, doivent être bien tristes de cette vente. Sans commentaire.