Par Alain Vollerin
La cour du musée des Beaux-Arts… Un lieu tellement détérioré, pillé par le paysagiste employé par Philippe Durey, conservateur des lieux de sinistre mémoire. Le bassin, où évoluaient dans notre enfance de paisibles cyprins dorés est désespérément barbouillé, vide et laid.
Jean-Jacques Queyranne le tyran omniscient du Conseil régional et son compère not'Gégé la colombe municipale ne peuvent-ils rien ? La pelouse était gentiment piétinée par les artistes inconscients, tellement heureux d'être au musée. Est-ce remettre en cause leur talent que de dire qu'ils ne franchiront jamais une autre étape pour atteindre les cimaises ? Soirée de militantisme politique (on le sait à Lyon, la culture est à gauche). Queyranne et Collomb entouraient le sculpteur Alain Lovato, président (à vie ?) de la Maison des Arts Plastiques Rhône-Alpes, et non pas avide. Vingt-cinq ans après, comme ils faisaient vieux tous ces artistes (où sont passés les jeunes ?). On aurait cru une sauterie campagnarde dans une maison de retraite. Sinon, tout va bien. « On va bien », nous a dit Alain Lovato. Nous, on est bien contents aussi. Donc, chantez avec moi : le monde est bleu, le monde est beau… S'il n'y avait le temps qui passe, inexorable… Pas d'œuvres exposées. C'était peut-être mieux qu'on ne les voit pas ?… Un fait nous interroge. Il y avait peu de monde…
Tout le monde s’en fout de la MAPRA, même si LOVATO a le mérite de produire un annuaire des artistes (ou proclamés tels) de la Région. Encore du fric claqué pour pas grand chose.