Par Marco Polisson
Exclusif. Ça n’aura pas traîné ! Deux jours après l’annonce de la création d’une piste cyclable à double sens sur l’artère la plus commerçante de Lyon, le démontage à démarré sur les chapeaux de roues.
Le coronavirus aura eu raison de cette hérésie pré-électorale. Imaginés dans l’urgence, les bacs à fleurs disparaissent à vitesse grand V de façon à faire place nette aux automobilistes et aux bus qui vont reprendre – provisoirement – possession de cet axe avant la création d’une piste cyclable à double sens, comme l’a indiqué David Kimelfeld.
Sur le plan commercial, c’est une bonne nouvelle pour les commerçants de la Presqu’ïle qui, par le biais d’une pétition, réclamaient leur retrait. En revanche le stationnement gratuit qu’ils souhaitaient voir pérenniser après le déconfinement ne leur a pas été accordé.
Sur le plan politique, dans le duel sanglant qui oppose David Kimelfeld à son ancien mentor Gérard Collomb, c’est le président de la Métropole qui marque un point en contraignant le maire de Lyon à revoir sa copie verte et en lui imposant de nouvelles pistes cyclables… sur son propre territoire. Kim 1 – Gégé 0.
Sur le plan des finances, ce sont plusieurs centaines de milliers d’euros, à la charge du contribuable, qui auront été gaspillés dans cette opération conçue pour s’attirer les bonnes grâces et les votes des bobos écologistes. Mais même ces derniers ont flairé la supercherie et crié à l’enfumage…
Et que deviennent toutes les plantes ?