L’hôtel-Dieu de Lyon sera-t-il le futur site de la Cité de la gastronomie ?

Classé au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, le «repas gastronomique des Français» s’exposera à terme dans une Cité de la Gastronomie, future vitrine de l’excellence et du savoir-faire hexagonal. Et à Lyon de préférence ! En concurrence avec cinq autres villes (Beaune, Rungis, Tours, Dijon, Versailles) pour accueillir le projet, Lyon serait à la traine. Impensable pour les Lyonnais, qui depuis le mercredi 5 septembre 2012 ont lancé leur page Facebook – «Pour la Cité de la Gastronomie à Lyon» -affiche et logo à l’appui. Ce collectif, à l’initiative de Bertrand Gutty (directeur associé de PL Com), compte déjà plus de 1 000 fans. Une démarche citoyenne « pour s’engager et supporter l’équipe de la ville dans ce projet », précise le créateur de la page. Lyon a déjà reçu les offres de partenaires privés dont celle du constructeur Eiffage, qui propose la reconversion d’une partie de l’Hôtel-Dieu pour l’implantation de l’établissement. Seul hic, le coût du projet, estimé à 15 millions d’euros, freinerait les ardeurs de la municipalité.

Régis Marcon, le chef altiligérien triplement étoilé (Le Clos des Cimes) a déjà fait savoir qu’il était partant. Pour ce dernier, la future cité doit intégrer une centre de formation qu’il se verrait bien animer, ainsi qu’un pôle touristique et évènementiel.

Chaque ville candidate sera auditionnée le 15 octobre par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaire (MFPCA). Elle devra alors préciser le contenu du projet, ainsi que son mode de financement. La future Cité de la gastronomie devrait attirer entre 400 000 et 600 000 visiteurs par an.

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