Texte : Marco Polisson – Au cours de la manifestation du 1er mai 2023, une centaine de commerces ont été vandalisés, des véhicules incendiés et du mobilier urbain détruit.
Un déferlement de violence jamais vu jusqu’alors, et condamné du bout des lèvres et sans aucune empathie par l’éphé(maire) de Lyon et son adjoint à la sécurité adeptes de la désobéissance civile. Comme lors du saccage du 6ème arrondissement, il y a quinze jours, une cinquantaine d’élus et de militants écologistes ont défilé tranquillement et sans honte aucune avec les casseurs, refusant de se désolidariser d’eux.
Plus d’un millier de personnes – âgés de 20 à 30 ans pour la plupart – composant les rangs black blocs sont à l’origine du saccage de l’avenue jean Jaurès et du cours Gambetta lors du défilé de l’intersyndicale, ce 1er mai. Le vandalisme était prémédité : de la caisse de solidarité au numéros des avocats, tout était soigneusement programmé par l’extrême gauche (lire ci-dessous).
A l’issue de la manifestation, la Préfecture du Rhône annonça que 66 individus avaient été interpellés en flagrant délit, soit 6% des casseurs. C’est mieux que lors de la dernière manifestation sauvage (0 interpellation) mais très faible vu les moyens déployés – notamment des drones – qui n’ont aucune utilité dans le cadre des procédures judiciaires.
Une réponse judiciaire pas à la hauteur de la gravité du vandalisme et du traumatisme
Selon nos confrères de Lyon Mag, « sur ces 66 personnes placées en garde à vue, 27 ont été relâchées sans poursuite, faute de preuve ou d’éléments pouvant permettre de les inculper. Trente-huit individus interpellés doivent être prochainement jugés. Huit le seront ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Lyon dans le cadre d’une comparution immédiate. Les 30 autres gardés à vue seront jugés ou convoqués dans les jours qui viennent. Parmi eux, un mineur. »
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