Par Eva Bourgin
La lutte contre le harcèlement scolaire continue. L’association lyonnaise HUGO souhaite fédérer ses acteurs au sein d’un Observatoire National du Harcèlement à l’École, au collège et au lycée.
L’association HUGO découle de l’histoire de son fondateur Hugo Martinez. Âgé de 22 ans, le jeune lyonnais a lui-même été harcelé pendant douze ans au sein de son établissement. En 2018, il crée sa structure. Une lutte qui a tout de suite touché Pauline Frey, aujourd’hui directrice générale de l’association. « J’ai moi-même constaté le harcèlement lorsque j’étais professeure en écoles de communication ou pour en bac professionnel. »
Trois ans après sa création, Hugo et son équipe souhaitent frapper encore plus fort avec la création de l’Observatoire National du Harcèlement à l’École, au collège et au lycée. Avec le soutien de l’épouse du président de la République Brigitte Macron, l’association HUGO a déjà contacté 36 structures comme ACVS 49 ou l’Association Fleurs de Jasmin. Une dizaine d’entre elles a déjà répondu positivement.
Brigitte Macron et une dizaine d’associations s’unissent au sein de l’Observatoire
Ensemble, ils pourront être force de proposition. « Nous souhaitons que le harcèlement scolaire soit reconnu comme un délit, au niveau du code pénal. », ajoute Pauline frey. Pour aller encore plus loin, l’Observatoire National souhaite accueillir des professionnels comme avocat ou psychologue pour aider rapidement les victimes.
La souffrance du harcèlement scolaire ne s’estompe pas lorsque les moqueries s’arrêtent. Elodie Roux de Bézieux, représentante de l’association HUGO à Lyon sait de quoi il s’agit. « Ma fille a souffert de harcèlement scolaire de ses quatre ans à ses huit ans dans son école. Pour aller mieux, elle souhaitait parler avec des enfants eux aussi victimes de harcèlement. »
Prochaine étape pour cet Observatoire National, échanger entre associations et participants afin de concrétiser les prochains objectifs.
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