Par Philippe Dibilio
On ne peut pas dire qu'il en rêvait mais il s'y voyait bien Max Vincent à la présidence de l'association des maires du Rhône. Lui qui apparaît aujourd'hui comme un vieux routier de la politique en attaquant son cinquième mandat de maire de Limonest pouvait prétendre à ce poste.
Rapporteur du budget, hier au Conseil Régional aujourd'hui au département, il pouvait afficher ses compétences en matière de finances publiques, domaine qui reste la préoccupation principale de la gestion communale. Et puis il vient d'être élu conseiller général. De toute évidence c'était, sur le papier, son heure. Et bien non. Lors du vote de l'assemblée générale de l'association il a été devancé par Elisabeth Lamure ; sénatrice maire de Gleizé. Pourtant les choses étaient bien engagées au vu des résultats du 1er tour : 28 voix pour Elisabeth Lamure, 18 pour Max Vincent et 17 pour René Lambert, maire de Francheville et candidat de gauche, et un bulletin nul. Ce dernier se désistait alors pour Vincent ce qui lui donnait une marge de six voix. Et pourtant ce ne fût pas suffisant le maire de Gleizé l'emportant avec 31 voix contre 26 et 6 bulletins nuls. Alors Max aurait-il manqué de charisme auprès de ses collègues de gauche qui n'ont pas suivi la consigne de Lambert ou bien son statut de maire d'une commune du Grand Lyon a-t-il joué en sa défaveur au sein de cette assemblée qui se veut avant tout le rassemblement de communes moyennes et de préférence hors du giron lyonnais. En tout cas pour Max c'est raté… en attendant la prochaine fois car on connaît sa persévérance.
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