Mont Blanc. L’ascension extraordinaire de Guillaume, blessé de guerre au Mali

14 juillet, 2021 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

Par Eva Bourgin

A l’occasion de la journée nationale des blessés de l’armée de terre (JNBAT), le sergent-chef Guillaume de l’État-Major de la Zone de Défense et de Sécurité du Sud-Est à Lyon, a transmis un message solidaire et positif lors de son ascension du Mont Blanc.

« La blessure n’est pas une fatalité » a témoigné le sergent-chef Guillaume. Blessé au Mali en 2016, ce dernier a perdu tragiquement l’utilisation de sa jambe droite. Une épreuve qui a su lui donner la force d’aller toujours plus haut… jusqu’au sommet du Mont Blanc. Dans le cadre de la JNBAT, le sergent-chef a réalisé ce périple mythique du 23 au 25 juin 2021. « Relever ce défi dans cette période faisait sens pour moi. Je souhaitais montrer que les soldats blessés pouvaient aussi agir comme les soldats valides » ajoute le sous-officier.

Depuis mars dernier, ce fidèle des défis s’est donné corps et âme pour mener à terme son projet. « J’ai appelé des personnes et j’ai rencontré des spécialistes. J’ai également demandé une étude de faisabilité auprès de la brigade de montagne » précise-t-il. Après quelques mois d’attente, la proposition fut enfin validée… mais pour atteindre le sommet, il fallait d’abord se préparer au chemin.

Son entraînement comptabilise 20 000 mètres de dénivelé

La préparation fut longue. Pour ce soldat blessé, il était important de s’entraîner régulièrement pour être prêt le jour J. « Je me suis préparé depuis le mois de novembre, trois fois par semaine avec un préparateur physique. Au mois de mai, on a fait une séquence de 15 jours de préparation ». Adepte des compétitions et des défis, ce dernier pratique la natation, le tir à l’arc et le cross-fit… « le sport a sauvé ma vie » souffle-t-il presque ému.

Une aventure sur plusieurs jours, pour laquelle le soldat fut accompagné par deux guides de montagne Laurent Miston et Grégory Muffat-Joly et par deux militaires, le capitaine Franck et l’adjudant-chef Guillaume E. (Georges pour les intimes). Depuis la gare de Bellevue, l’équipe a grimpé jusqu’au refuge de la tête rousse avec un dénivelé total de 1300 mètres. Après s’être rendu au refuge du goûter, le groupe a démarré dès l’aube pour atteindre le sommet. « L’objectif n’était pas d’aller vite, mais plutôt de montrer que c’était possible de le faire ».

Symbole d’espoir, cette marche rend ainsi hommage à tous les blessés de guerre. Et puisque toucher le sommet ne suffisait pas pour ce soldat… Un appel au don fut réalisé au profit de deux associations lyonnaises, terre fraternité et solidarité défense. « Elles s’occupent des blessés de guerre, j’ai participé à plusieurs de leurs stages et ça m’a remis sur les rails » conclut ce guerrier.

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Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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