Photo © Saby Maviel
Elle manie parfaitement la langue de bois et fait preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve, la ministre préférée des Français. Preuve à l’appui dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
Certaines nominations ne passent pas inaperçues. Comme celle de Thomas Le Drian, fils de l’actuel ministre de la Défense, propulsé la semaine dernière au comité exécutif de la Société nationale immobilière (SNI), le plus important bailleur social français, alors qu’il est jeune diplômé d’une école sans grande réputation. Cette soudaine promotion a suscité quelques interrogations… Sauf pour Najat Vallaud-Bellkacem, certaine qu’ « on parle d’un jeune qui a des diplômes, une expérience (…) qui lui donnaient toute légitimité et tout compétence pour son poste ». La ministre tenait, en revanche, un tout autre discours lorsqu’il s’agissait de… Jean Sarkozy, candidat pour prendre la tête de l’Epad, en 2009 : à l’époque, la jeune apparatchik avait parlé de « scandale » et de « manipulation politico-médiatique ».
Autre promotion soudaine qui a créé l’indignation : la fille de Vincent Peillon, Salomé, nommée à l’ambassade de France en Israël. La polémique est montée d’un cran lorsque le député UMP Daniel Fasquelle a interpellé le gouvernement à l’Assemblée nationale au sujet de cette nomination. Comme seule réponse, Fasquelle a eu droit à une attaque en règle de la part d’Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, chargé de lui répondre. Mais au lieu de justifier la nomination de Salomé Peillon, celui-ci a préféré, diabolisation oblige, accuser le député d’aller « chercher ses informations sur le site d’Alain Soral »…
Valeurs actuelles – 6 février 2014
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