Près de 5.000 personnes, réunies sous la pluie dans le centre-ville de Lyon, ont fêté dans la nuit de samedi à dimanche, le 6ème titre historique de champion de France de football remporté à l'issue de la saison 2006-07 par l'Olympique lyonnais.
Compte tenu de la météo humide, la parade des joueurs, prévue par la municipalité sur quelques centaines de mètres en direction de la place des Terreaux, lieu traditionnel des fêtes de l'OL, a été annulée. Quant aux courageux supporteurs du sextuple champion -dont certains ont dû patienter près de trois heures-, ils étaient, du fait de ces conditions climatiques et d’une certaine lassitude, deux fois moins nombreux qu'en 2006: environ 10.000 à la même époque. Vers 01h20, prenant notamment la suite d'un groupe musical, l'effectif lyonnais au complet a fait son apparition sur le podium installé sur le perron de l'Hôtel de ville. C'est l'entraîneur Gérard Houllier, en partance, qui est monté le premier sur l'estrade, trophée en main, suivi du président Jean-Michel Aulas et du sénateur-maire Gérard Collomb, et des joueurs. "Aucun club en France n'avait gagné six titres d'affilée. Partout où je vais, on me parle de l'OL!", s'est exclamé M. Collomb, qui a fait ovationner MM. Aulas et Houllier.
Jean-Michel Aulas a assuré une partie du "show", évoquant "l'ambition inavouable d'aller chercher un 7e titre mais aussi, une fois pour toutes, cette coupe aux grandes oreilles (la Ligue des champions) qui mettra Lyon sur le toit de l'Europe". Les membres de l'effectif et de l'encadrement ont ensuite reçu une médaille de la ville, le Brésilien Claudio Caçapa, de tous les titres depuis 2001 mais sur le départ, et l'espoir Karim Benzema étant les plus applaudis. "Florent Malouda, qui vient de resigner jusqu'en 2025!", a plaisanté le président de l'OL, au moment où l'attaquant international, en négociations avec le club, recevait sa récompense. Après avoir communié avec son public, sur le traditionnel "Qui ne saute pas n'est pas Lyonnais!", la délégation a rejoint les salons de l'Hôtel de ville puis le dance floor du First (une partie des joueurs s'éclipsant à la Grange au bouc). Malgré les sourires affichés devant les caméras, on sentait bien que le cœur n’y était pas.
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