Par Marco Polisson
Déception pour les aficionados des « Tropéziens de Lyon ». Le tournoi de pétanque de la place des Lices n’aura pas lieu cette année pour cause de coronavirus.
Depuis trente ans, c’était devenu le rendez-vous sportif et mondain de la première quinzaine d’août. Sous les mythiques platanes de la place des Lices pour les compétiteurs et confortablement attablés au Café des Arts pour les autres… le même rituel, immuable, au son des boules entrechoquées et des volutes de cigare d’Henri Perruchon (ci-dessous avec Bernard Jandard) et de Serge Manoukian.
C’est ce dernier qui, avec le promoteur Gilbert Giorgi, a décidé d’annuler l’édition 2020. Comme il fallait se décider courant avril, les deux amis ont jugé plus prudent de ne pas se lancer dans l’aventure alors qu’on était encore en plein confinement. Il aurait fallu imposer le port du masque et diviser par deux le nombre de participants, (soit plus qu’une trentaine de triplettes) pour satisfaire les exigences sanitaires de la municipalité.
Tous les gros tournois – dont le Sénéquier – ont également été annulés. Pour l’association organisatrice, la boule tropézienne, c’est une année noire.
Dans le calendrier des tournois de pétanque du Sud, les « Tropéziens de Lyon » tiennent encore une place à part. Même si les gros calibres (JMA, Daniel Chapuis, Jean-Paul Revillon…) s’adjoignent les services de champions du monde, l’esprit reste à la bonne franquette, comme celui de Megève. Les participants sont ravis de voir jouer des vedettes de la chanson ou de la télévision.
Pas sûr que Jean-Michel Aulas ait, de toutes façons, participé au tournoi cette fois-ci. En plein love love, le président de l’OL qui avait laissé sa place l’an dernier au chanteur Patrick Bruel (ci-dessus), roucoule dans sa villa des cœurs brisés et sur son yacht. Les boules patienteront….
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