Une baisse de 12% des recettes publicitaires de la chaine lyonnaise et une programmation aléatoire l’oblige à anticiper pour se dessiner un avenir pérenne.
La procédure, qui sera demandée la semaine prochaine auprès du tribunal de commerce de Lyon, doit permettre à TLM de suspendre le paiement de ses créances. Elle diffère du redressement judiciaire qui ne concerne que les entreprises en cessation de paiement. La société anonyme lyonnaise de télévision (SALT), qui gère la chaîne, accuse une baisse des recettes de 87 500€ entre 2010 et 2011, pour un résultat net en chute libre (- 1 285 600 d’euros) sur un chiffre d’affaires de 2 226 600 euros sur l’exercice 2011. La télé locale paie ses errances et son "absence d’intérêt de lecture", comme nous le pressentions en 2010 (lire article). Interrogé par Le Progrès mercredi 21 novembre 2012, le PDG de TLM Jean-Pierre Vacher évoque des mesures prises pour « relancer les recettes » et assure compter sur « une mobilisation plus forte des collectivités locales. » Propriétaire via le Crédit Mutuel du média jusqu’en 2010, Le Progrès avait confié les rênes de la chaîne à l’équipe dirigeante, soutenue par quelques industriels locaux, au nez et à la barbe de l’OL. Jean-Michel Aulas, bon perdant, avait alors assuré « être disposé à étudier d’éventuelles synergies permettant de concourir à la réussite de la chaîne. » Plus de deux ans après cette déclaration, le président de l’OL a été sollicité par l’équipe dirigeante. « On regarde si ça a du sens. Pour cela, il faut que les personnes qui travaillent à l’intérieur de TLM aient envie de cette collaboration », explique-t-il, cité par leprogres.fr. Si la procédure de sauvegarde est validée par le tribunal de commerce, TLM devrait avoir six mois de répit, renouvelable une fois sur la même durée. TLM compte aujourd’hui une trentaine de collaborateurs, dont une vingtaine en CDI.
PLus d’audience, plus de publicité. Normal, surtout en période de Crise…
ces télés locales n’ont pas d’avenir sans un soutien des piouvoir publics qui n’ont plus aujourd »hui les moyens de payer pour se faire plaisir.
Quand sera-t-il compris que cela fait trop longtemps que le manager est mauvais ?