Photo © Fabrice Schiff
Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, anciens présidents respectifs des Jeunesses Nationalistes et de l’Œuvre Française – groupuscules aujourd’hui dissous, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile à l’encontre du préfet du Rhône et du directeur départemental de la sécurité publique.
Dans un reportage sur France 3 Rhône-Alpes, diffusé le 18 avril 2013, Jean-François Carenco assurait que la République était « plus forte que quelques imbéciles. » Le représentant de l’Etat évoquait alors une manifestation anti-mariage pour tous, à l’initiative des deux groupuscules d’extrême-droite, devant les locaux de la fédération PS du Rhône. Le Progrès, qui sort cette information, évoque « une probable mise en examen pour des faits d’injure publique » du préfet du Rhône et du directeur départemental de la sécurité publique, Albert Dourtre, également visé par la plainte. « Les plaintes se fondant sur la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, les procédures de mises en examen sont, dans ce cadre légal, automatiques », précise notre confrère Geoffrey Mercier. Carenco et Dourtre sont convoqués devant un juge d’instruction du TGI de Lyon le 22 novembre 2013.
Speedy Carenco, l’homme qui parle plus vite que son ombre !