Vie étudiante à l’ESDES. La solution du logement intergénérationnel

9 juillet, 2013 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

Loger chez un sénior en échange de présence, le choix de Capucine – Photo DR

Par Léna Bouillard

A deux mois de la rentrée, la plupart des futurs étudiants ont déjà réglé la question du logement pour l’année à venir. Parmi eux, certains ont décidé d’adopter le logement intergénérationnel, c’est-à-dire d’habiter chez une personne âgée pendant un an, voire plus.

Une solution très abordable et souvent riche d’enseignement, qu’a choisi Capucine Durand, 19 ans, étudiante à l’ESDES. « Mon école coutait très cher et mes parents ne pouvaient pas gérer tous les frais qui en découlaient, tout en me payant un loyer. De plus, je ne suis pas boursière et ne peux donc pas demander une chambre dans une résidence étudiante » explique Capucine Durand. « L’idée du logement intergénérationnel s’est alors imposée, puisqu’elle est très peu couteuse, et que j’avais déjà l’habitude de côtoyer des personnes âgées » poursuit-elle. En effet, la jeune fille est très proche de ses grands-mères et a déjà travaillé dans une maison de retraite par le passé. Elle s’est donc tournée vers l’association ESDES Inter Génération, qui existe depuis 2004 et loge plus de 50 étudiants par an.

Ainsi, elle s’est installée cette année chez Madame Hubault, 87 ans, qui vit dans une grande maison du 5e arrondissement de Lyon. « Mes enfants sont rassurés de savoir qu’il y a quelqu’un chez moi la nuit, car je suis déjà tombée plusieurs fois. Capucine est très prévenante, elle mange avec moi le soir, m’accompagne régulièrement lorsque je me promène dans le quartier et m’écoute quand je lui raconte ma vie » confie Madame Hubault. Un choix qui peut malgré tout s’avérer contraignant pour l’étudiant, s’il souhaite inviter des amis ou sortir le soir, car il doit respecter certaines règles, qui figurent dans le contrat de l’association. Mais Capucine ne semble pas affectée par ces contraintes et ajoute même qu’elles l’incitent à être plus sérieuse dans ses études. « En première année, c’est parfait, mais pour la suite j’envisage la collocation, quand je connaîtrai mieux mes camarades de classe » avoue-t-elle.

 

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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