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Par Léna Bouillard

La Maison de la Francophonie inaugurait ses nouveaux locaux de la place des Terreaux, en présence de Yamina Benguigui, ministre en charge de la Francophonie, qui a profité de l’occasion pour dévoiler ses projets futurs.

L’inauguration des nouveaux locaux de la Maison de la francophonie s’est déroulée ce vendredi après midi. Désormais située au 6 place des Terreaux, elle s’implante donc au cœur même de Lyon, et jouit à présent d’une vue imprenable sur le musée des Beaux-arts, juste en face. Yamina Benguigui, ministre en charge de la Francophonie, s’était déplacée pour l’événement, tout comme Thierry Braillard, député de la première circonscription du Rhône, Erick Roux de Bézieux, président de la Maison de la francophonie et Jean-Michel Daclin, adjoint de la Ville aux relations internationales.

Ces derniers n’ont pas manqué de louer la réussite du modèle lyonnais, qui s’est étendu depuis à Marseille et Auxerre. La ministre a également présenté son plan en faveur d’une francophonie plus égalitaire. « Nous parlons tous la même langue, le français n’est plus celle des colonisateurs. Pourtant, de nombreux jeunes se heurtent toujours au problème du chômage, parce qu’ils ne maîtrisent pas assez bien le français. Nous avons donc décidé de lancer le plan ‘100 000 formateurs  pour l’Afrique’, afin de ne pas laisser ces jeunes en difficulté, et de leur fournir des professeurs qui consolideront leurs connaissances de la langue ».

Yamina Benguigui s’est également attardée sur le problème des droits des femmes, régulièrement bafoués en cas de conflits armés, comme au Mali. « Lorsqu’il y a des guerres, ce sont les femmes qui sont prises comme butin. Ce n’est pas normal » constate-t-elle. « Nous espérons que d’autres Maisons de la francophonie ouvriront, afin de pouvoir poursuivre notre action », conclue la ministre.