Texte : Morgan Couturier – Depuis le rachat de la marque Good Bouchons Lyonnais en 2020, Catherine Lyonnet met en avant des recettes aux saveurs authentiques et 100% régionales. Retranscrites en pâté ou en terrine dans des verrines en verre, ces dernières s’évertuent à prolonger à la maison, le parfum singulier de la cuisine des mères lyonnaises et de leurs… bouchons.
Si sur de tels sujets, la meilleure idée est encore de goûter, de vérifier la véracité de certains propos, alors que ceux-ci s’appuient parfois sur de précieux détails. À une part de hasard faisant bien les choses, comme s’il était écrit que toutes les étoiles devaient s’aligner. De jour comme de nuit. Au bord de la piscine, tant qu’à faire, à en juger du cadre choisi par Catherine Lyonnet pour promouvoir sa marque. Lyonnaise évidemment… Place à Good Bouchons Lyonnais donc et ses bocaux aux couleurs quadrillées, en référence aux nappes emblématiques. La seule différence tient alors à la théâtralisation du service.
Car si au menu du jour, les convives peuvent déguster sur commande, têtes de cochon au Chardonnay, pot au feu, volailles de Bresse, boudin noir ou foie de cochon au porto, le service se résume à des verrines en verre de 180g, à l’intérieur desquelles sommeillent terrines et autres pâtés. Le goût des bonnes choses. Partout, et en toutes circonstances. Une combinaison gagnante à la logique implacable pour cette Lyonnaise, habituée à conseiller les meilleures stratégies commerciales dans le milieu de l’alimentaire. À une différence près : depuis 2020 et le rachat de la marque, Catherine Lyonnet s’évertue à conseiller ses propres produits à des épiceries fines, à des cavistes et dans quelques grandes surfaces, au point d’accrocher à son palmarès, quelque 250 points de vente.
« Quand tu goûtes, tu dois retrouver la cuisine de ta grand-mère »
Le tout, sous couvert de Covid et « sans année complète d’exercice ». Reste qu’à l’instar de cette journée dégustation improvisée, le ciel semble se dégager peu à peu au-dessus de Good Bouchons Lyonnais. De quoi inviter à passer à table et à se laisser tenter par des produits ô combien atypiques. « Je cherchais des pépites. Et ce qui m’a plu, c’est ce côté authentique, le bien manger. Mais il y avait énormément de choses à faire, comme passer à une production 100% régionale (et sans gluten, ndlr). Il m’a fallu un an pour trouver les fournisseurs », glisse cette amoureuse du bon produit et de la gastronomie en général, qu’elle se plait à mettre en pot elle-même, épaulée d’un cuisinier, dans son atelier bâti à Mions.
« Je cale les recettes, le goût. Car quand tu ouvres le couvercle, je veux que ça sente, que l’on respecte la texture des viandes, et qu’à la dégustation, il y ait un petit côté régressif, qui nous rappelle la cuisine de nos grands-mères », glisse Catherine Lyonnet. De nos mères lyonnaises pour être précis, dont la générosité des mets semble avoir inspiré le contenu des bocaux siglés Good Bouchons Lyonnais.
Une marque « à stabiliser », avant d’espérer l’agrandir. En effet, s’il est d’usage de glisser les petits plats dans les grands, Good Bouchons Lyonnais aspire d’abord à prendre son temps. À savourer, avant de tenter plus tard l’aventure de l’exportation. Mais demain est encore loin. D’autant que la faim d’entreprendre creuse l’appétit. De quoi justifier l’ajout prochain de trois nouvelles recettes, « dont de la cochonnaille de mâchon ».
À l’instar de ces banquets ancestraux, le plus tôt sera le mieux. Une façon comme une autre de respecter cette expression de nos grands-mères : chaque pot à son couvercle !
> Plus d’infos sur www.good-bouchons.fr
0 commentaires