Par Alissia Ahr

Ce lundi 23 janvier avait lieu la finale de la Coupe du Monde de la Pâtisserie 2017 à Eurexpo durant le salon du Sirha, le rendez-vous mondial des restaurateurs et des hôteliers. On y était ! On vous raconte l’émotion et l’énergie communicative qui émanait des tribunes.

Pour sa 15^e édition, la Coupe du Monde de la Pâtisserie créée en 1989 par Gabriel Paillasson, célèbre pâtissier lyonnais, mettait en compétition 22 équipes nationales, dont trois nouvelles nations : l’Indonésie, le Chili et l’Inde. Chaque équipe devait réaliser 3 entremets au chocolat, 3 entremets glacés aux fruits, 15 desserts à l’assiette et une pièce artistique en sucre, une en chocolat, le tout agrémenté d’une sculpture en glace. Le jury composé de prestigieux pâtissiers a dû examiner le savoir-faire, la créativité et la passion du métier de ces jeunes chefs prometteurs.

Après 10 heures de rude compétition étalée sur deux jours, la cérémonie des remises de médailles ouverte par Marie-Odile Fondeur, la directrice du Sirha, Olivier Ginon, le président de GL Events accompagnés de Philippe Rigollot, le nouveau président du Comité International d’Organisation et Gabriel Paillasson, a eu la lourde tâche d’annoncer les prix. Sans plus de suspense, le concours a vu la Suisse monter sur la troisième marche du podium (Cédric Pilloud, Jorge Cardoso et Jean Baptiste Jolliet) devancée par le Japon (Takahiro Komai, Yoshiaki Uezaki, Takao Yamamoto) avec la médaille d’argent et la France décrochant la médaille d’or. L’équipe composée d’Etienne Leroy, de Bastien Girard et de Jean-Thomas Schneider n’a pu cacher sa joie immense à la portée de la coupe, soutenue par les cris d’euphorie des supporters.

Durant toute la compétition, l’enjouement n’a fait que grandir donnant aux tribunes des airs de stade de foot. Drapeaux agités, encouragements, toutes les techniques étant de mise pour soutenir son pays. A ce jeu-là, bravo aux supporters marocains dont l’équipe qui n’a pas démérité se place à la 19^ème place du concours. Les gradins aux multiples couleurs des différentes nations n’en étaient que plus rayonnants avant l’explosion finale et les scènes de joies dans le camp français. De bon augure avant le Bocuse d’Or ?