Interrogatoire réalisé mardi 25 septembre 2007
Bâtonnier de 2002 à 2004, l'avocat Philippe Genin, 51 ans, a été nommé porte-parole de Lyon Nouvel Horizon, l'association de Dominique Perben.
On vous dit le cœur à gauche et vous faites campagne pour l'UMP aux prochaines municipales…
Je ne fais pas campagne pour l'UMP, je fais campagne pour un homme, Dominique Perben. Quand j'étais bâtonnier, il était ministre de la justice et à cette époque-là, je rencontrais bien-sûr pas mal de gens, je rencontrais aussi bien le maire de Lyon, que le Ministre de la justice, qu'un certain nombre de personnalités ici et là sur l'échiquier politique et je ne sais pas pourquoi, il y a eu un contact qui s'est fait et j'ai trouvé une qualité d'écoute dans Dominique Perben que je n'ai pas trouvé chez Gérard Collomb.
Richard Brumm dit l'inverse…
(Rires) Depuis l'âge de 20 ans, je ne veux pas le dire trop haut mais je le dis quand même, j'ai beaucoup de mal à croire aux idées, aux théories, aux dogmes et je ne crois plus qu'aux hommes. Ce sont les hommes qui font bouger les choses. Regardez un type comme Sarkozy, bon, je ne suis pas particulièrement Sarkozyste, même si j'ai voté pour lui aux dernières élections, parce que ça me paraissait évident. C'était celui qui paraissait le plus dynamique, le plus à même de faire bouger les choses. Bon, donc, il y a des moments où il y a des hommes qui se positionnent et qui ont un élan, qui ont un souffle et bon, en ce qui concerne Dominique Perben, je trouve que aussi bien sur le plan humain, ça peut paraître étonnant parce que les gens le disent froid, compassé, que sur le plan de l'expérience – parce que il a une dimension nationale qui me paraît absolument évidente pour Lyon et bien voilà, ça c'est fait comme ça. Je souligne, je ne fais pas campagne pour l'UMP.
On vous a senti bien énervé à la rentrée. Vous avez passé de mauvaises vacances ?
Ah, bien énervé, non, simplement parce que Gérard Collomb utilise des méthodes qui me paraissent un peu déplorables. Premièrement, je déteste l'arrogance et le fait de dire « Perben c'est cuit », je trouve ça ridicule. Mais ce ce qui m'a choqué le plus c'est le fait de dire : « ceux qui veulent rallier Dominique Perben, je les préviens, je m'en souviendrai » et ça je l'ai vu, malheureusement à plusieurs reprises. J'ai organisé des déjeuners avec une série de personnalités à Lyon, certaines d'entre-elles m'ont dit ensuite qu'elles avaient reçu un coup de téléphone de la mairie ou de proches de Gérard Collomb et donc je trouve ça inacceptable. Ça ne se fait pas de mon côté.
Vous passez pour un enfant de cœur qui découvre la politique. De tous temps les pressions s'exercent pendant une campagne ! Demandez à votre ami Michel Noir…
Ecoutez, moi, à l'époque, quand Michel est arrivé à la tête de la mairie, j'ai été un des premiers à m'opposer à lui d'un point de vue professionnel, puisque j'étais l'avocat de Fernand Galula, donc j'ai bien connu les pressions de certaines personnes.
Aujourd'hui Michel Noir est dans le comité de soutien de Dominique Perben, ça ne vous gêne pas ça ?
Ecoutez, moi, j'essaie de faire un bilan. Michel Noir a des forces et des faiblesses et je crois qu'au surplus ce n'est pas à un avocat que vous allez pouvoir reprocher de ne pas prendre an compte l'évolution des hommes. Vous savez que j'ai toujours refusé de regarder les gens en noir et blanc et ce n'est pas parce qu'un homme a commis des erreurs à un moment donné qu'il n'évolue pas dans sa vie personnelle. Je pense que lorsque Michel Noir est arrivé à la tête de cette ville, il a peut être un peu perdu le sens des réalités et qu'aujourd'hui il a souffert, ce n'est plus le même homme, donc, moi je ne juge pas les gens d'une manière définitive.
Vous dites avoir fait l'objet de menaces directes du maire de Lyon ? Il y a des types patibulaires (mais presque) qui traînent en bas de chez vous ?
Non, mais disons que c'est un petit peu ridicule, ça m'a plus amusé qu'autre chose, mais j'avoue ne pas avoir bien compris la démarche, c'est que j'avais pris l'engagement de m'engager autour de justement Dominique Perben et je n'ai pas compris que le maire de Lyon, perde du temps, prenne son téléphone pendant 10 minutes, un quart d'heure, pour m'assaillir de différentes menaces, etc, et disant…
Le maire de Lyon ?
Enfin menacé, quand on vous dit, vous savez pas ce que c'est.
Vous dites que je suis un enfant de cœur, c'est vrai je suis un enfant de cœur, mais je le revendique à la limite. Mais quand on vous dit : « vous ne savez pas ce que c'est une campagne électorale je vous préviens, c'est la guerre », donc voilà, vous l'appelez comme vous voulez. (Rires)
Comme on craint pour votre vie, on n'est allé faire des courses chez l'armurier du coin…
Je vois à peu près ce que ça peut être. Ce qui est dommage, c'est que je n'ai plus d'enfant en bas âge. Parfait, je crois que c'est la meilleure réplique. C'est la meilleure arme contre ce genre d'attaque. Double shot, oui un double. (Rires)
Collomb affirme avoir des dossiers sur Perben… En tant qu'avocat, vous préparez sa défense ?
Non, je n'ai pas besoin de préparer sa défense parce que je crois qu'il n'a pas besoin d'être défendu. Je crois que les affaires auxquelles a fait référence Gérard Collomb, l'affaire Aubert à Chalon sur Saône, c'est une affaire qui a été instruite pendant plusieurs années. Je pense qu'elle a été jugée, d'ailleurs cette année, il y a quelques mois à peine, donc je pense que s'il y avait eu la moindre possibilité pour le camp opposé à Monsieur Perben de le mettre en cause, il ne se serait pas gêné. Donc je crois vraiment qu'il n'y a strictement rien. C'est de la politique politicienne classique.
Avez-vous choisi le camp de Dominique Perben par dépit, parce que Collomb ne vous proposait rien d'intéressant…
Alors ça c'est un truc qui me colle, effectivement, à la peau. C'est totalement faux, parce que, bon, moi je n'ai jamais eu de conversation avec Gérard Collomb de quelque nature qu'elle soit sur le plan politique je veux dire. Enfin, comment vous dire, moi j'ai toujours eu un engagement citoyen indépendamment de mon métier, j'ai toujours eu besoin de ça. A la différence de mon confrère qui m'a précédé à l'instant. J'ai commencé mon métier chez André Soulier. J'ai travaillé avec lui pendant 10 ans, j'ai fait pas mal de pénal à l'époque alors que j'avais une spécialisation droit des affaires. Son cabinet évoluant vers le droit des affaires, étant ensuite débauché par un cabinet qui faisait uniquement du droit des affaires, j'ai au besoin, effectivement d'oxygène. Je me suis retrouvé, d'abord, au Conseil de l'Ordre, ensuite j'ai été sollicité pour être le président d'une association qui s'appelle « la chaire Lyonnaise des droits de l'homme, qui était une association créée par Michel Noir, qui a fait de très bonne choses. Ensuite je suis devenu bâtonnier où j'ai passé le relais à quelqu'un d'autre pour la chaire, puis le bâtonnat.
Puis vient le temps de la politique…
Après le bâtonnat, moi ce qui m'intéresse, c'est la vie locale sur laquelle on peut essayer de peser le plus possible. Et les bâtonniers, à la fin de leur mandat, font souvent de la dépression (rires), ils ont besoin de la légion d'honneur, il faut qu'ils aillent à Paris dans des espèces de cercles ce qui ne servent strictement à rien. Bon, bref, moi ça ne m'intéressait pas du tout quand on me l'a proposé. Perben, bien que je sois redevenu un avocat de base, a continué à me consulter de temps en temps. Il me faisait venir à la chancellerie sur tel ou tel sujet. Voilà, c'est vraiment une histoire d'hommes, je veux dire que j'ai été en contact aussi bien avec l'un qu'avec l'autre. J'ai pensé qu'il y en avait un qui était plus capable de faire bouger la ville et puis qui m'a demandé, effectivement, de contribuer à la réflexion sur la ville. Et c'est vrai que c'est passionnant, je pense que si on vous le demandait vous feriez la même chose (rire). Et vous y contribuez d'une autre manière. Non mais je n'ai vraiment aucun dépit de ce côté-là. Et puis il y a des gens très bien chez Collomb.
Alors que l'ancien ministre va vous placer en tête de liste, la consécration…
Très honnêtement, je n'en sais rien. Ce qui m'a intéressé jusqu'à présent, effectivement, c'était d'essayer de contribuer par la réflexion, par les idées, etc. Bon, je n'ai jamais rien demandé, je n'ai même pas demandé à être sur la liste. (Rires)
On vous annonce tête de liste à la Croix-Rousse… C'est Emmanuel Hamelin qui va être content !
Et bien justement je ne suis pas sûr que l'arbitrage ait été fait, j'ai participé à aucune discussion. Emmanuel Hamelin pourrait prendre sa revanche à la Croix Rousse. C'est quelqu'un que j'aime bien, alors pourquoi pas. Non, mais il n'y a pas de problème de ce côté là.
Etre son numéro 2 ou 3 ne vous gênera pas ?
Ça ne me gêne absolument pas.
Votre dada c'est le rayonnement international, quelles sont vos propositions phares ?
Lyon n'est malheureusement pas capitale dans son pays, donc si on veut qu'elle soit visible à l'extérieur, à l'international, il faut la spécifier, comme on dit aujourd'hui, la spécialiser, c'est à dire qu'il faut lui donner une image, une identité. Cette identité on ne peut pas l'inventer, il faut la sortir de son histoire, de ce qui existe aujourd'hui. Donc je ne vais pas vous dire quelque chose de forcément original, mais qu'est ce qui a marqué l'histoire de Lyon ? Il y a le textile bien évidemment, il y a l'imprimerie autrefois, et puis il y a la chimie et les sciences de la vie.
Barre a été le premier à faire cette recherche identitaire, cette réflexion, il avait créé Biovision, donc, moi je crois que l'idée de développer une image de Lyon associée à la vie, à la défense de la vie, à un engagement pour la vie, c'est la plus belle image qui soit.
Donc je crois qu'il faut essayer de tout faire pour spécifier Lyon aux yeux du monde par rapport à ce thème de la vie et des sciences de la vie.
Moi je pense que ce qu'il faut, c'est créer la route du vivant. La route du vivant ça veut dire, jumeler la ville de Lyon, faire des partenariats forts avec des villes qui comme nous se sont engagées dans un pôle de biotechnologies dans le monde. Donc déjà recréer cette route, et puis il faut qu'il y ait cette engagement qui vont de toute la ville c'est à dire, oui, il faut que l'on sache que Lyon est engagée dans cette défense sur le plan biologique, je crois que c'est quelque chose qui plaira au lyonnais parce que on voit aujourd'hui toutes les épidémies, on voit les problèmes de la grippe aviaire, le H5N1.
Quelles sont vos idées au niveau évènementiel ?
Bon c'est sûr que l'international, pour cela, lorsque Dominique Perben m'a demandé de le rejoindre il m'a dit : « voilà, je te propose soit la culture, soit l'international », j'ai choisi l'international parce que j'ai un peu triché d'une certaine manière, parce que c'était transversale et ça permettait de parler de beaucoup d'autres choses, de parler d'économie, ça permettait de parler de culture. C'est vrai que dans le domaine culturel, il ne s'agit pas de rupture, là, les mots à la noix et à la mode, il s'agit seulement de compléter un certain nombre de choses.
Seulement moi je constate que Lyon est une ville où il y a beaucoup d'énergie, où il y a beaucoup de talents où il y a des choses formidables qui se font aussi bien aux Subsistances qu'à la Maison de la Danse, etc, mais je constate que ça manque d'impulsion et que des villes comme Nantes, comme Lille par exemple sont des villes qui écrasent totalement Lyon en matière d'image culturelle. A Nantes, c'est absolument fabuleux tout ce qui peut se faire avec un type comme Ayraud, qui est socialiste.
Bon, à Lille, bon, c'était bien avant Martine Aubry que les choses avaient bougées, enfin bref… Et d'autant plus ça se fait en harmonie avec les acteurs culturels et puis les entreprises.
Ça a l'air très fumeux !
Non, concrètement il s'agit d'avoir un lieu où il y a des gens, un jury qui sera composé de personnalités, pas forcément des personnalités lyonnaises, je pense que c'est bon d'avoir un regard extérieur et où tous les gens, on fera un appel au peuple, et où tous les gens qui auront un projet, pourront venir le présenter, le défendre, sans restriction. Je pense qu'il faut compléter l'offre culturelle aujourd'hui par ce qu'on appel la culture partagée, par le spectacle vivant ou évènementiel comme vous voulez, et là je pense que le seul événement qui existe à ce jour, c'est la biennale de la danse qui fait travailler les gens pendant plus d'un an et qui libère les élans artistiques. Vraiment c'est formidable.
J'aimerais redonner du sens au 8 décembre, pour le moment pour moi, c'est une espèce de barnum technologique qui est une chose très belle. Redonner au 8 décembre son sens spirituel, non pas au sens catholique, mais son sens spirituel c'est à dire au sens d'une espèce d'intimité, un peu de réflexion, de recul et j'aimerais que le jour du 8 décembre il n'y ait absolument pas toutes ces débauches de lumières mais qu'on revienne aux lumignons éventuellement à des flambeaux, etc, enfin à quelque chose d'extrêmement intime. Ce qui n'interdit pas le jour suivant…
Quand j'étais gosse, on appelait ça les illuminations et ça me plaisait mieux que la fête des lumières. Je ne comprends pas pourquoi on a abandonné ce titre, car c'est un des 2 titres de Rimbaud, ça me semble invraisemblable. Enfin, bon peut importe. Et il y avait des vitrines qui étaient absolument extraordinaires. Aujourd'hui, tout ça disparaît.
Des lampions, des vitrines, et quoi d'autres encore ?
Et au surplus, on fait venir des chorales du monde entier le jour du 8 décembre, de Géorgie, du fin fond des Etats Unis, d'Asie. Ces gens-là partent de différents endroits de la ville et reviennent et convergent tous vers la place Bellecour où ils viennent chanter ensemble les chants qu'ils ont appris pendant toute l'année. Non mais à c'est superbe.
Ensuite les autres jours, avec un festival de la lumière, un peu comme il y a un festival de Cannes, c'est à dire, on essaie de créer un marché qui permette aux entreprises, mais aux autres villes du monde d'acheter les créations lumineuses. J'aimerais aussi qu'il y ait des rencontres internationales des journalistes pour parler de l'avenir de la presse à Lyon.
On va tous se foutre sur la gueule ! (Rires). Il n'y a aucune ville où la presse se déteste le plus.
Je ne sais pas, je pense que dans toutes les villes c'est un peu la même chose. En fait, Lyon peut avoir une certaine légitimité.
Je ne vois pas le rapport avec le 8 décembre. Vous n'êtes pas en train de partir en live ?
Non, moi de toute façon, j'aime bien partir en live (rires). C'est des propositions décalées, un peu allumées, mais il faut faire bouger les choses. Pour moi, l'important c'est de donner du sens à tout ça et en même temps de permettre à des journalistes du monde entier qui viennent à Lyon, il y en a une cinquantaine et qui repartent dans leur pays qui connaissaient même pas Lyon, mais n'oublier pas qu'il faut qu'il y ait le support de la fête des lumières. Je pense qu'il serait plus simple de les faire venir à la fête des lumières. J'ai d'autres projets évènementiels, l'un sur les fleuves, que j'avais avancé et un peu décrit à la fin du mois de novembre dernier qui est repris…
Qui est repris par Gérard Collomb ?
Je constate qu'après 6 années et demi de mandat, il découvre qu'on a deux fleuves à Lyon, donc… (Rires)
Les berges du Rhône, c'est magnifique, reconnaissez-le !
Les berges du Rhône, c'est magnifique, c'est le prolongement de Michel Noir qui a commencé à la Cité Internationale. Ok très bien. Non mais je parle des fleuves, nous sommes la seule ville en France à avoir 2 fleuves et dont les flux viennent se rejoindre au même endroit à la sortie de la ville. Il me semble que ces 2 fleuves peuvent être transformés en scènes de spectacles. Sur tout le long des 2 fleuves, vous avez 2 rangées de gradins, vous avez les berges, justement et les quais. Vous avez des milliers de personnes tout le long en partant de l'Ile Barbe ou en partant de la Cité Internationale jusqu'aux confluents. On peut imaginer un grand spectacle, un peu comme celui de Jean-Paul Goude en 1989, sur les Champs Elysées au moment du bicentenaire avec des barges qui descendent, effectivement, les 2 fleuves. Moi je pense que sur la Saône il pourrait y avoir des barges qui présentent la ville de Lyon et la création lyonnaise et puis sur l'autre ville, toutes les barges sur la route du vivant, c'est à dire tous nos partenaires qu'on a nommé. Et j'en ai un troisième….
Je crains le pire…
Alors le 3ème il est encore plus décalé, c'est une espèce de fête des mots, un carnaval des mots, où les gens qui pourraient se dessiner des mots, sur le visage, sur le corps, et tout, et une fête des mots, et tous les gens pourront écrire…
Mais vous avez fumé la moquette avant de venir ?
Non, c'est de naissance (Rires). Je pense qu'on peut transformer la ville comme ça. Avec une élection d'un certain nombre de poèmes qui auraient pu être envoyés par sms, par TAG, et tout en utilisant tous les moyens modernes et ensuite les plus belles œuvres, on va avoir la cité de la création et on les met sur les murs. Mais vous verrez ça, c'est beaucoup plus compliqué.
Au niveau cinéma, quel sont vos projets ?
Je vais vous décevoir, ça fait 2 ans et demi qu'on travaille dessus, mais je vous renvoie à Frémaux qui vous l'expliquera. Il a une superbe idée, et je pense qu'il faudrait la soutenir, pendant 2 ans et demi, sur toutes les thématiques, sur, partout, vous ne pouvez pas inventer un énième festival du cinéma. Gérard Collomb a fait la même démarche.
Tout le monde attend Lyon là-dessus…
Mais je pense que l'idée de Frémaux est belle, oui, tout à fait. On a déjeuné avec Frémaux il y a une quinzaine de jours et Perben est à fond pour ça.
Combien de langues parlez-vous ?
Je parle deux langues, le français et très mal l'anglais.
Comment dit-on « adjoint au maire » en anglais ? Je vous rassure on a posé les mêmes questions à Maître Brumm. Il est parti avec un dictionnaire ! (Rires)
Non, je ne sais pas quelle est la réponse, vraiment.
Pour finir avec la question con : avez-vous déjà plaidé nu sous votre robe d'avocat ?
Non certainement pas. Non, non, jamais, je n'ai pas ce type de fantasme. (Rires)
Enfin quelqu’un qui ose dire tout haut ce que beaucoup de Lyonnais pensent tout bas a propos du 8 decembre. Cette soiree a perdu tout son sens avec cette invention de « fete des lumieres » qui se fait un peu partout dans le monde aujourd’hui (cf. Nuits Blanches). Redonnons son sens aux ILLUMINATIONS, incitons les gens a mettre des lampions sur les fenetres (la est la specificite lyonnaise) et surtout laissons la colline de Fourviere en Paix ce jour la (=supprimer ces rayons lasers et autres couleurs ridicules sur la Basilique qui ne merite vraiment pas les idioties d’un pseudo artiste de la lumiere).