Texte : Christophe Magnette. “Des avocats indépendants et connectés, tout en œuvrant ensemble et de manière complémentaire, dans l’intérêt de tous leurs clients”, telle est la philosophie portée par le réseau Atomes Avocats, né de la volonté de l’avocat lyonnais, Yann Lorang.
“Notre projet est de rassembler des professionnels du droit partageant interaction et sensibilité, autour d’une valeur commune, la pratique du droit.” Bref, un écosystème au sein duquel, d’aucuns apportent sa pierre à l’édifice, tout en demeurant indépendant : vers un nouvel univers juridique… Une bannière commune (Atomes Avocats), un mot-clé, le droit, un seul (et unique) référent par matière (juridique), le tout saupoudré d’indépendance, de réactivité et de connectivité, Atomes Avocats cristallise une nouvelle approche dans le paysage juridique.
“À l’origine, souligne Yann Lorang, à la genèse du projet initié à l’automne 2021, nous souhaitions répondre à une problématique propre à 80% des cabinets d’avocats : souvent mus par une discipline dominante et donc, en difficulté, s’agissant de recommander un confrère, spécialiste dans une autre matière du droit. Ainsi, en créant une société commerciale animant un réseau au sein duquel chacun demeure indépendant, nous garantissons à nos clients un professionnel du droit expert dans son domaine, mais surtout partageant la philosophie et l’ADN prônés et incarnés par Atomes Avocats.”
Le profil chez Atomes Avocats ? “Un avocat 3.0, en mode entrepreneur, connecté et réactif”
Pour l’heure, sept cabinets d’avocats dits “Éléments”, portent son flambeau, rayonnant sur le droit routier, pénal, immobilier, social, fiscal, sans oublier le droit des sociétés et des affaires, de la famille et de la propriété intellectuelle. Dès la rentrée de septembre, la team devrait s’enrichir de nouvelles activités (droit public ? Droit de l’environnement ? Droit maritime ? Droit des assurances ?), et donc, de facto, de nouveaux avocats. Quid de l’avenir ? “Que l’ensemble des spécialités du droit soit représenté chez Atomes Avocats à horizon fin 2023, précise Yann Lorang, soit autour de trente cabinets d’avocats, maximum.
En attendant, c’est bel et bien son fondateur, exerçant en droit de la propriété intellectuelle et droit des affaires, qui s’érige en garant des profils idoines. “Les profils que nous recherchons ? Ni trop jeunes, ni trop âgés [sourire] ; pas de cabinets multidisciplinaires, pas d’avocats collaborateurs. Nous sélectionnons des avocats à leur compte, experts avérés dans leur domaine, avec cinq à dix ans d’expérience, ainsi qu’une sensibilité à leur métier et à leur environnement qui soit en adéquation avec notre appétence : un avocat 3.0, en mode entrepreneur, connecté, réactif et surtout, nonobstant son indépendance, capable de s’intégrer et d’évoluer, au sein d’une équipe, au service de tous les clients des membres du réseau.”
Un cahier des charges qui séduit par sa nouveauté, tant les candidatures sont nombreuses, à croire Yann Lorang, qui se félicite “de l’émulation que génère une telle approche”. Une approche qui aspire à demeurer à taille humaine, “et à ne pas devenir un club voire un réseau de plus”, dixit son président. Une position qui se défend.
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