Par Justin Calixte
Les excités de droite comme les exaltés de gauche craignent le pire : un deuxième tour avec l’extrême droite et l’extrême centre représenté par un Macron s’affirmant « et de droite et de gauche » et non pas « ni de gauche ni de droite » comme le formulent malhonnêtement ses adversaires.
Alors chacun s’en donne à cœur joie en retweetant avec délectation les mails qui dénigrent « la baudruche Macron » comme ils l’appellent. En n’hésitant pas à faire preuve de la plus grande mauvaise foi puisqu’il faut à tout prix le faire exploser en vol. Avec le risque pour les électeurs de gauche de voir remonter François Fillon et pour les électeurs de droite de voir le diable rouge Mélenchon revenir du diable vauvert.
Les journalistes désespérés par ce qui arrive à ce pauvre Hamon sont tombés raides dingues de l’admirateur de Castro et autre Chavez. Ils roulent désormais pour lui. On peut donc compter sur eux pour continuer de démolir François Fillon qui, il est vrai y met du sien (ne vient-il pas de déclarer qu’il ne réussissait pas à faire des économies alors que ses revenus avoisinent les 200 000 € annuels et qu’à première vue, costumes, montres et souvent gîte et couverts lui sont offerts ?)
Voilà donc nos médias déroulant sans vergogne le tapis rouge pour Mélenchon. Pour cela, ils n’hésitent pas à exprimer à longueur d’émissions leurs doutes sur l’épaisseur de Macron et sa proximité avec Hollande. Bizarrement, ils ne trouvent rien à redire à Madame Le Pen qui finalement s’est imposée et ne subit aucune critique. Les inébranlables internautes de droite les relayent… et le tour est joué!
Et si Macron explosait finalement! Et si Fillon continuait de s’enliser !… On se retrouverait au deuxième tour à choisir entre la fille Le Pen et le camarade Mélenchon. On ferait quoi ? Le pire est peut-être devant nous.
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