Un petit nouveau trouve asile sur le site de Lyon people. Comment ne pas lui souhaiter la bienvenue. Même si notre vision du monde n'est pas la même. Il m'arrivait de lire Philippe Dibilio avant de le connaître. C'était, je crois dans les colonnes de l'Huma Rhône-Alpes (il faut tout lire pour se faire une opinion personnelle plutôt que se la faire imposer) et si j'étais gêné par son « communisme primaire », j'appréciais sa plume et sa générosité de cœur. Et puis un jour, j'ai connu Philippe dans une aventure approximative au sein d'un quatuor plus qu'improbable. Avec Fernand Galula et le Père Auboyer, nous tentions de créer la 1^ère télé locale à Lyon. Si je me souviens bien, nous avons émis moins d'une minute à cause des gendarmes. Ca devait être en 1984. Depuis je le voyais de loin en loin. Ses certitudes politiques se sont estompées même si il reste viscéralement de gauche, mais sa générosité et sa gentillesse et pourquoi ne pas le dire, son courage, sont toujours les mêmes. Son arrivée sur le site va en surprendre plus d'un. Chez ses amis, comme chez les amis de Lyon People. Moi ça m'amuse et ça me fait plaisir.  Ah ! Si tous les gens de gauche étaient comme lui ! Que la France serait belle ! Raté

Un sociologue dont j'ai oublié le nom, (ça lui évitera d'être tué par le ridicule) avait imaginé et entraîné derrière lui tout ce que le pays compte comme anti-sarkozistes primaires et organisé ce dernier vendredi une journée sans Sarko. Ce sociologue doit être sans doute un de ces anciens lycéens grévistes devenu étudiant dans la filière « sociologie », qui fabrique année après année des ratés à la chaîne. Des ratés évidemment frustrés, enfermés dans leur idéologie absurde. Les ratés ratent tout, c'est bien connu. Sa journée sans Sarko est un ratage complet. Même Canal + qui avait fait la promotion de cette opération politico-médiatique et Ruquier et sa bande n'ont pu faire autrement que d'en parler. Il faut dire que Sarko avait fait fort, 50 minutes en prime time sur toutes les chaînes la veille. Avec, excusez du peu, une quinzaine de mesures pour relancer le pouvoir d'achat qui périclite depuis que les 35 heures ont été inventées. Avec près de 20millions de téléspectateurs. Immédiatement Hollande & Co qui souhaite retrouver un peu d'audience  se moquait des « mesurettes » souhaitées par le Président. Et pour ce faire, ils ont parlé pendant des heures de Sarkozy (au grand dam de Jean-François Kahn et des journalistes de Marianne) sur toutes les chaînes.

Quoi de neuf dans le « Cartier » ?

Les Entretiens Jacques Cartier fêtent cette année leurs 20 ans. Ils ont été ouverts ce dimanche par Alain Bideau, leur fondateur. Ils remporteront comme chaque année un immense succès malheureusement peu souligné par la presse locale qui déteste le Directeur du Centre Jacques Cartier. Celui-ci devrait peut-être prendre une attachée de presse. Chacun le sait, les journalistes sont devenus des « grands collecteurs » de l'info fabriquée et diffusée par communiqués rédigés par des sociétés de relations publiques. Une bonne attachée de presse est capable de transformer un événement de « pacotille » en tsunami médiatique. Inversement, en se privant des services de ces nouveaux faiseurs d'opinion, un événement majeur, comme les Entretiens Jacques Cartier, passe presque inaperçu. On a le droit de contester cette dérive médiatique. Ce que je fais volontiers et régulièrement. Malheureusement ne pas être dans l'air du temps est suicidaire. Alors que faire ? Faire avec !

Ces entretiens ont failli ne pas avoir lieu. Plusieurs participants ont failli ne pas pouvoir quitter Montréal. Leur avion a glissé sur la piste juste avant le décollage et s'est embourbé dans les remblais. Heureusement, sans dommage pour les universitaires, artistes et acteurs économiques attendus à Lyon.

Dieu merci, rien de grave n'est arrivé et les entretiens ont pu être ouverts dimanche par Alain Bideau tout fier dans sa robe d'universitaire patenté. Collomb avait fait savoir qu'il viendrait alors qu'il boude cette manifestation depuis deux ans. Il faut dire que son adjoint Daclin qui tente lui aussi de faire dans l'événementiel culturo-économique est jaloux des succès de Bideau et fait tout pour que Collomb n'apporte plus son soutien à Jacques Cartier. Sacré Daclin, toujours aussi friand de petitesses rancunières. Perben, lui était là alors que la rumeur le disait fâché avec Bideau. La même rumeur annonçait une réconciliation entre Collomb et son ancien vice-président au Grand Lyon. Ça n'a pas l'air tout à fait vrai. A noter qu'au cours de cette manifestation un hommage a été rendu à Raymond Barre, ancien président du Centre Jacques Cartier. Cette cérémonie avait un petit côté funèbre. Tant les Barristes historiques comme Anne-Marie Comparini ou Christian Philip et peut être le dernier d'entre eux Alain Bideau, ont été mis sur la touche par une UMP qui rassemble de plus en plus l'ex RPR sûr de lui et dominateur.