Décembre 2007. Il s'en est passé des choses cette année. Avec pour une majorité de Français une espérance de renaissance. Disons qu'à ce jour, ce n'est pas gagné. Malgré l'omniprésence de notre président qui risque un jour de payer très cher cet égotisme chronique et détestable que l'on retrouve chez tous les hommes et malheureusement certaines femmes politiques, mais qui chez Sarko est limite pathétique. Malgré l'omni-absence d'une gauche à la dérive et d'un parti socialiste embourbé dans ses contradictions et ce qu'il faut bien appeler ses mensonges. Malgré cela il va bien falloir dans quelques jours se péter la miaille et se souhaiter la bonne année. On croisera les doigts.
PIONNIERS
Alors que les plaques d'immatriculation de papa vont rejoindre les poubelles de l'histoire, pourquoi ne pas s'intéresser à leur création. Le système de plaque d'immatriculation ne date pas d'aujourd'hui. C'est en 1900 que tout commence réellement. L'histoire se passe à Lyon, au parc de la tête d'Or plus exactement, où, les promeneurs se plaignent régulièrement du brassage de poussière effectué par les automobilistes qui circulent dans les allées. Une poussière à l'origine de tout car c'est ainsi que naît la première plaque minéralogique. Elle n'est que temporaire car distribuée à l'entrée du parc et restituée à sa sortie. Mais en juillet 1900, tous les automobilistes lyonnais reçoivent désormais un numéro d'immatriculation personnel. Les touristes, quant à eux, subissent le même principe que pour le parc de la tête d'Or à savoir, recevoir un numéro lorsqu'on arrive à Lyon et le restituer en partant. La mesure est impopulaire mais Lyon étant un passage quasi obligatoire pour les voitures à cette époque, il devient impossible d'aller contre. En septembre 1901, le système est généralisé à la France entière par un décret qui impose l'apposition d'un plaque visible de jour comme de nuit à l'avant et à l'arrière de tout véhicule pouvant dépasser la vitesse de 30 km/h (tout un programme…) Il se compose d'une série de chiffres de 1 à 999 puis d'une lettre qui correspond à un arrondissement minéralogique. Une fois de plus Lyon a joué les pionniers.
DEMOLITION
« La société de défiance » c'est le titre d'un petit ouvrage pas cher (5 euros) dont j'ai oublié le nom des jeunes auteurs, économistes de formation. Ils expliquent les difficultés économiques de la France. Enfin une parole de bon sens. Les auteurs expliquent bien les conséquences désastreuses de cet état de faits. Malheureusement ils ne nous donnent pas la recette pour en finir avec ce mal français. Un mal sans doute du à notre goût immodéré pour l'auto dénigrement. Mais renforcé par le temps de parole accordé depuis des années aux journalistes ou pseudo-journalistes style Canal + et autres dénigreurs professionnels que sont aujourd'hui nos humoristes. Des guignols à la bande à Ruquier qui se la joue café du commerce. A force de ne montrer que ce qui va mal et de douter malhonnêtement de ce qui semble bien aller, on a fabriqué la France d'aujourd'hui. Une France qui un mois après l'élection de Sarko était prête à retrousser les manches. Une France qui sous les coups de boutoir des dénigreurs se retrouve six mois plus tard dans un état dépressif inquiétant. Bravo !
GO…OL !
Si vous êtes fan de l'Olympique lyonnais, ou si vous l'avez été, voilà un bon bouquin à offrir ou à s'offrir. « Champions », c'est le titre, raconte les 20 dernières années de l'OL et son irrésistible ascension. N'en déplaise à, Brunet-Lecomte, Etienne Tete ou encore la figure de mode qui présente besogneusement l'émission de foot su samedi soir sur Canal + (ce pauvre garçon portant des jugements définitifs et souvent contredits par les faits, certains joueurs, footballeurs ou présidents de club devraient avoir le même droit de critique sur les bafouilleurs approximatifs qui sont aujourd'hui aux manettes de l'encore chaîne de foot), n'en déplaise disais-je aux journalistes de l'Equipe qui s'étaient déjà fait remarquer en insultant Jacquet pendant le 1er semestre 1998, ne leur en déplaise cette ascension est due avant tout à Jean-Michel Aulas. Sans oublier bien sûr Bernard Lacombe, qui bien que discret a joué un rôle important. Le livre est magnifiquement imprimé. Cyril Collot et Sébastien Vuagnat racontent et décryptent ces incroyables années OL avec ce qu'il faut d'enthousiasme. Les photos sont de toute beauté. C'est édité par LYON SIX, un jeune éditeur qui ne se moque pas du monde. Que voulez-vous de plus ? Le prix : 32 euros. Ca les vaut !
BILAN
Quand on fait un état des lieux du bilan de Gérard Collomb et de son indigente équipe municipale, on découvre qu'il est loin d'avoir tenu ses promesses. Vous souvenez-vous qu'il promettait dans son programme de réduire le chômage de 50% à Lyon. Rien que ça ! Il devait faire de Lyon une ville propre. C'est raté ! L'image récente de Gégé (c'était bien sûr sur le site de Lyon people) se débattant pour enlever un chewing-gum ou une crotte de chien, on ne sait pas trop, sous la semelle de sa chaussure valait le coup d'œil. Moi, à la place de Perben, je rachèterais la photo pour en faire des affichettes. Il avait également promis la création d'un « festival du 1er film ». Pour les autres promesses, reportez vous au programme de 2001. Il a en effet réalisé les berges et les Vélo'v. Les berges, c'était une promesse de Millon, et les vélos, le cheval de Troie imaginé par Decaux pour augmenter le nombre de panneaux publicitaires dans Lyon intra muros. Au grand dam des vrais écolos qui, on le sait n'ont rien à voir avec la majorité des verts qui sont avant tout de redoutables gauchistes immatures. Avant de nous sortir son prochain programme on espère que Gégé fera son bilan et nous expliquera comment cette fois ci, il compte tenir ses promesses.
Toujours aussi aigri et hystérique. C’est pas vous qui aviez participé à la campagne de Collomb en 2001, si j’ai bonne mémoire ?
Quelle surprise, monsieur Cosmile ! Ainsi vous n’êtes pas mort. Si ma mémoire est aussi bonne que la vôtre, je me souviens que vous m’aviez déjà copieusement insulté, (mais vous, vous n’êtes pas hystérique !) quand je chroniquais chez feu Lyon Capitale. J’ai bien oeuvré à la campagne de Gérard Collomb. J’ai même voté pour son ami Buna. Ca me donne, je l’espère, le droit de critiquer sereinement son bilan. Contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas du tout aigri. Comment pourrais-je l’être alors que je suis riche commeCrésus et bien portant comme un moine bourguignon… et somme toute, assez heureux. A vous lire, il semble que vous soyez plus hystérique que moi. Cela dit sans vous offenser.
Je suis d’accord a 200% avec ce que vous dites, en particulier dans « demolition »: J’en ai marre de cet auto-denigrement permanent qui n’apporte rien de bon! Journalistes,animateurs,ecrivains…chacun ajoute son petit venin perso et voila! La France se deteste…ou presque. Aux USA, tout le monde le sait, c’est l’inverse, et parfois, c’est limite, OK… mais en tout cas ca stimule davantage les jeunes, ce qui est indispensable pour un pays qui veut avancer. Je ne dis pas de tomber dans l’illusion ou l’optimisme beat, mais il y a un juste milieu. Cette critique permanente et systematique de la France… vu de l’etranger c’est encore plus frappant! Helas. En plus, ici, ils nous prennent au mot, considerant les critiques de certains commes des paroles d’evangile pratiquement.