« Il n'y a pas de fumée sans feu ». Chacun le sait bien. Surtout lorsqu'il s'agit de gens connus. La rumeur s'organise vite. Rien ne peut être simple. Il y a obligatoirement quelque chose de pas très clair. La mésaventure arrivée la semaine dernière dans les bureaux de Lyon People en administre une nouvelle fois la preuve. Immédiatement la nouvelle de l'incendie a fait courir le bruit d'un acte de malveillance.

Malgré les dénégations de Nico et Marco, qui savent mieux que personne que le feu s'est déclaré accidentellement chez une vieille dame habitant au dessus des locaux de Lyon People. L'incendie s'est propagé. Un point c'est tout. Cela n'a pas empêché les rumeurs d'aller bon train. Certains se risquaient même à penser que la pauvre dame fuyant en chemise de nuit les flammes, aurait pu être « achetée » par un concurrent ou un ennemi de Lyon People ! Comme si Marco et Nico pouvaient avoir des ennemis !

Mais la rumeur lorsqu'elle démarre est difficile de l'arrêter.

Histoire d'en rajouter, j'ai réalisé une longue enquête et je suis en mesure de disculper un certain nombre de suspects qui en effet ne manquent pas.

Non, ce n'est pas Ben Laden le responsable de l'incendie. Il phosphore sur des cibles plus importantes.

Non, ce n'est pas Miss Lyon qui aurait trouvé le papier de cette peste de Nadine Fageol odieux.

Non, ce n'est pas Christophe N (injustement accusé à tort par certains internautes). Mais vu la médiatisation de l'événement, il brûlerait d'envie de nous copier (une nouvelle fois ?) en faisant flamber ses radios et son journal gratuit dont j'ai oublié le nom.

Non, ce n'est pas un publiphobe qui trouverait qu'il y a décidément trop de pub dans Lyon People.

Non, ce n'est pas Gérard Collomb, devenu susceptible, qui en aurait marre d'être moqué régulièrement dans mes chroniques.

Non, ce n'est pas Dominique Perben qui n'aurait pas supporté d'être surnommé Dodo par des freluquets de notre acabit.

Non, ce n'est pas Jean-Michel Aulas qui aurait encore mal pris les propos pourtant louangeurs de Lyon People.

Non, ce n'est pas Brunet Lecomte, le citizen Kane du pauvre qui, on le sait, ne supporte pas la réussite de confrères forcément détestés.

Non, ce n'est pas Elodie qui aurait fait une fausse manœuvre en préparant le énième café de la journée.

Non, ce n'est pas Françoise Petit, insatisfaite de la qualité de la photo la montrant pas assez resplendissante à son goût au milieu de ses invités dans sa rubrique « Bruits de Bouchons ».

Non, ce n'est pas cet annonceur en retard de règlement qui aurait rêvé de faire griller Lyon People pour éviter de payer ses dettes.

Non, ce ne sont pas les nouveaux hôteliers Arfeuillère et Chaslot revenus en catimini de Tanger pour se venger de mes critiques redondantes.

Non, ce n'est pas Max Vincent, le maire de Limonest qui est trop occupé à signer des permis de construire qu'il n'a même pas le temps de lire auparavant.

Non, ce n'est pas Nicolas Le Bec, outré de ne pas se voir cette année encore dans le « guide V.I.P », à cause de la rancune tenace de Marco qui n'aime pas qu'on lui fasse faux bond.

Non, ce n'est pas moi non plus. Même si je suis très agacé par les coquilles qui me font passer pour un analphabète, alors que j'étais premier en dictée lorsque j'étais petit.

En revanche je ne serais pas étonné que Marco avec ses scoops d'enfer (il n'arrête pas de répéter, « avec celui-là on va mettre le feu ») ou Nico qui avait fait feu de tous bois avec deux numéros de rentrée de 100 pages bourrés de pub, soient responsables de cet échantillon de Tour infernale. A force d'être tout feu tout flamme, voilà ce qui peut arriver.