Par Justin Calixte
«Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants ». Cette phrase de St Exupéry est mise en exergue sur le carton d'invitation de l'exposition de la photographe Alexandra Astic.
Elle est particulièrement d'actualité puisque la génération post soixante-huitarde découvre enfin ce que son égoïsme et son faux humanisme lèguent aux futures générations. Le propos d'Alexandra Astic est de voir et de nous donner à voir à travers ses photos géantes, les empreintes du temps qui passe sur notre environnement comme sur nous-mêmes. Elle nous montre dans d'impressionnants agrandissements, l'infinité des rides qui marquent jour après jour notre univers. Voilà une première expo pleine de poésie et de vigueur qui ressemble à un coup de maître. Alex Astic nous réapprend à voir y compris l'infinitésimal. Une exposition, comment dire ? Lumineuse ! Oui, c'est ça, lumineuse.
Du 3 au 30 juin 2010
Appartement 16
16, rue des Archers – Lyon 2è
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