Le nouveau député de la 1e circonscription du Rhône a auditionné mardi en commission parlementaire le président de France Télévisions.
Thierry Braillard s’est montré très incisif avec Remy Pfimlin, notamment sur les temps de passage de France Télévisions au regard du contrat d’objectifs et de moyens qui lie le groupe audiovisuel au Ministère de la Culture et de la Communication.
Le document contractuel évoque un renforcement de « l’identité des chaînes » que le député lyonnais ne retrouve pas, notamment sur France 4 dont il ne comprend pas « la stratégie. » « On est passé de la chaîne des 18-34 ans à la chaine du cinéma, il y a un problème de positionnement », déplore Braillard, qui regrette que la chaîne n’ait pas couvert les Jeux Paralympiques.
Idem pour France 3. « Les 24 antennes locales n’ont pas les moyens d’exister, pas de budget propre. Il y a moins de prise d’antenne évènementielle dans les territoires. France 3 devient une chaine généraliste qui perd cette proximité régionale qui était son essence local », regrette le parlementaire, qui s’inquiète également pour France Ô au niveau de l’outre-mer.
Le groupe d’audiovisuel public évoque de son côté un contexte de concurrence accrue et des contraintes financières lourdes, dont la perte du levier publicitaire en prime time.
Dans votre article, on pouvait croire que Braillard était seul à auditionné Remy Pfimlin (France Télévision). Une vingtaine de députés était pourtant à l’oeuvre et il n’était pas le président de séance (il s’agit de Gilles Carrez) ! Thierry Braillard avait réussi l’exploit de fédérer 3 chaises vides autour de lui. Un grand moment de solitude à Paris.