Jean-Michel Baylet (PRG), un des six candidats à la primaire socialiste, s’est réjoui jeudi devant des militants de son parti à Lyon que les "Français se soient appropriés" l’événement "politique et médiatique de la primaire à gauche".
Il n’y a qu’à voir le nombre de téléspectateurs qui ont regardé les trois débats", a ajouté le président du Parti radical de gauche. "Je sens comme jamais une volonté de changement. C’est un immense élan dans le pays car les Français en ont assez de cette politique, de ce président et de ces manières de faire". Développant les thèmes traditionnels du radicalisme autour des "libertés et de la fraternité" et des sujets de sa campagne en faveur de la légalisation du cannabis et du droit de mourir dans la dignité, Jean-Michel Baylet a estimé que "les libertés publiques sont menacées. "Quand on voit que l’on veut mettre des puces dans nos cartes d’identité. Il faut faire attention". "Quand on voit comment le pouvoir en place fait espionner des journalistes et se renseigne sur la vie privée des gens. Il faut être vigilant, a-t-il ajouté au terme d’une journée de campagne dans la région Rhône-Alpes. "Ce qui compte, c’est que la gauche soit en ordre de marche puisque le 16 octobre nous serons tous derrière le candidat choisi. Nous serons prêts à répondre à l’espérance de nos concitoyens qui souhaitent l’alternance", a-t-il conclu.
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