Coup de théâtre à l’UMP. François Fillon aurait remporté pour 26 voix la présidence de l’UMP, les votes de trois fédérations n’ayant pas été comptabilisés par la commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe).
Le pot aux roses a été dévoilé par les lieutenants de François Fillon mercredi 21 septembre 2012. Les votes des fédérations de Nouvelle Calédonie, Wallis-et-Futuna et Mayotte n’ont pas été pris en compte, privant l’ancien Premier ministre de la majorité des suffrages pour 26 voix. « Je partage la position de François Fillon qui demande, dans un souci d’apaisement et de sérénité, qu’Alain Juppé assure de façon transitoire la direction de l’UMP afin de sortir de l’impasse », a déclaré la sénateur-maire d’Oullins François-Noël Buffet. Françoise Grossetête assure, de son côté, ne pas comprendre « pourquoi, deux jours après la proclamation des résultats, revenir sur une élection validée par une instance neutre et respectée de tous.» « Ce que je comprends, c’est que les fillonistes n’arrivent pas à faire le deuil d’une victoire que les sondeurs leurs avait promise », termine la députée européenne, soutien affiché du président proclamé Jean-François Copé. Invité du 20h de TF1 mercredi, François Fillon a assuré qu’il saisirait la justice civile si la solution Juppé qu’il propose n’était pas retenue par l’équipe dirigeante de l’UMP.
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