Législatives 2012. 7eme Rhône.

10 juin, 2012 | LE FIL PEOPLE | 0 commentaires

Le président d’honneur du FN Jean-Marie Le Pen a qualifié mercredi à Lyon François Hollande de "jean-foutre" pour n’avoir pas reçu sa fille Marine Le Pen à l’Elysée à l’instar des autres dirigeants des principaux partis politiques, avant le G20.

 

"La campagne (électorale) s’est déroulée de façon critiquable. On est retombé dans les errements de la diabolisation du FN. L’exemple le plus proche est celui du président de la République", a déclaré Jean-Marie Le Pen lors d’un point de presse précédant une soirée de soutien aux 14 candidats de son parti aux législatives dans le Rhône. M. Hollande "a invité les dirigeants des partis politiques mais n’a pas invité Jean-Marie Le Pen", a-t-il dit, s’esclaffant de ce lapsus avant de corriger: "Il n’a pas invité Marine Le Pen, parce que c’est un parti qui n’est pas représenté à l’Assemblée nationale". "Je ne sais pas si le président suit l’actualité, (…) mais il n’y a plus d’Assemblée nationale, il y en aura une quand les députés seront élus", a tonné le président d’honneur du parti d’extrême droite. "Alors se référer à un parti politique représenté à l’Assemblée nationale, c’est un propos de « jean-foutre »", a dit M. Le Pen. "Nous respectons le président de la République chaque fois qu’il se conduit comme un président de la République. Et nous le qualifierons comme tel chaque fois qu’il se conduira comme un « jean-foutre », ce qui est le cas en l’occurrence", a-t-il insisté. "C’est d’autant plus scandaleux que le Front national devrait être représenté au parlement car nous sommes dans une république démocratique qui s’appuie sur le principe de la représentation", a poursuivi M. Le Pen. "Or avec 6,4 millions d’électeurs, il n’est pas certain que le Front national puisse avoir des élus. Tout aura été fait pour qu’il n’en ait pas un seul", a dit M. Le Pen selon lequel, si le scrutin était proportionnel, à l’instar du scrutin dans "25 pays européens", le FN aurait entre 100 et 120 députés. Pour M. Le Pen, "le pays va mal, tous les indicateurs sont au rouge", et il prévoit des licenciements dans "des dizaines d’entreprises" après les élections. Evoquant le déficit commercial de la France, il a estimé que "l’Europe se révèle être un instrument de ruine" et que l’euro se dirige "vers le désastre final". Parlant de la dette française, il a jugé que "l’une des raisons indiscutables de la dette qui s’est creusée pendant les 35 dernières années, c’est l’immigration qui coûte à notre pays entre 70 et 80 milliards par an".

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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