L’UDI, UDF version XXIe siècle à la sauce Borloo, est née ce week-end à Paris.

Nouvelle fédération des centres ou troisième voie durable ? L’avenir le dira. Ils étaient près de 3 000 dimanche 21 octobre 2012 au palais de la Mutualité à Paris pour fêter l’acte de naissance officiel de l’Union des Démocrates et des Indépendants. Sous la présidence de Jean-Louis Borloo, le nouveau parti, qui réunit toutes les émanations centristes à l’exception du Modem, veut s’imposer comme la première offre d’opposition à l’actuelle majorité. Le président du Conseil général du Rhône Michel Mercier, mais également les cadres du centrisme rhodanien, Bernard Fialaire, Fabienne Lévy, Max Vincent, Christophe Geourjon entre autres ont assisté au grand raout.

Dans un communiqué, la conseillère du Grand Lyon Fabienne Lévy se réjouit de « la réconciliation des Centres » et estime que l’UDI va « mettre fin à quinze ans de divisions à Lyon. » Entre Saône et Rhône, le reliquat du Modem emmené par Cyrille Isaac-Sybille, les Modérés d’Eric Lafond, les centristes et démocrates (groupe municipal et communautaire) de Christophe Geourjon et les partis nationaux comme les Radicaux, le Nouveau Centre et la Gauche Moderne se disputent la légitimité de l’estampille.