Le Garde des Sceaux Michel Mercier, également président du conseil général du Rhône, a évoqué lundi dans les salons de l’hôtel Foch sa possible candidature à la tête du département en cas de victoire aux cantonales de mars.
Interrogé sur ce sujet lors de la présentation du programme de la majorité départementale (UMP et centristes) pour les cantonales, le ministre divers droite, président du conseil général depuis 1990, a répondu de façon (faussement) énigmatique : "On verra. Ce n’est pas impossible". A ses côtés, son premier vice-président Dominique Perben a vigoureusement taclé le maire du 6ème Jean-Jacques David, qui se présente contre lui : « un bel exemple de déloyauté en politique » selon le député UMP qui « l’avait fait maire en 2008 ». Michel Mercier, s’est également félicité "des candidatures communes" UMP-centristes pour ces élections. "On s’est entendu sans problèmes", a conclu celui qui est aussi conseiller général de Thizy (Rhône) depuis 1978. Dans leur programme commun, les deux hommes ont succinctement fait le bilan de l’actuel conseil général et se sont engagés à continuer "à ne pas augmenter les impôts" ces trois prochaines années. Interrogé sur une polémique déclenchée par le départ de trois cadres du conseil général, récemment écartés par un proche de M. Mercier pour des "dysfonctionnements" qualifiés de "malversations" par la presse locale, le ministre a évoqué "un manque de confiance" à leur encontre. "Si j’ai le moindre soupçon qu’il y ait des malversations, je saisirai le procureur de la République", a-t-il ajouté en voulant couper court à la polémique. Dans un communiqué lundi, la Fédération socialiste du Rhône s’est étonnée que M. Mercier "traite de façon confidentielle l’affaire des marchés des services informatiques du conseil général" et demandé que "les procédures judiciaires soient respectées". Quant au futur Musée des Confluences, dont la facture va passer de 50 à 200 millions d’euros,
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