L’anecdote insignifiante aurait pu passer à l’as si la ministre de la culture Aurélie Filipetti n’avait pas saisi la balle au bond.
Dimanche 9 décembre 2012. Invité de l’émission Le Grand Rendez-Vous, Manuel Valls chambre légèrement Jean-Pierre Elkabbach qui vient de présenter la situation de Florange. « Il faudrait vous prendre comme porte-parole du gouvernement, vous venez de très bien expliquer les choses », charrie le ministre de l’Intérieur. « Vous avez une très jolie femme qui s’en occupe avec une très belle langue de bois, lui rétorque du tac-au-tac Elkabbach. Et moi, je ne saurais pas la manier. »
La formule choisie par l’éditorialiste a provoqué la colère d’Aurélie Filipetti. « ‘Une très jolie femme qui s’en occupe’, le machisme a encore de beaux jours devant lui #Europe 1 », twittait-elle dans la foulée. Réponse de Jean-Pierre Elkabbach : « J’invite la ministre de la Culture à consulter plus souvent la définition du machisme dans le dictionnaire. Cela lui aurait évité d’exprimer des remarques intempestives qui ne rendent pas service au combat des femmes que je soutiens depuis toujours. »
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