Pour l’ex-ministre, le président de la République est contraint « d’avaler son chapeau » sur la question du traité budgétaire européen.
Pourfendeur de l’inscription de la règle d’or dans la Constitution française, le résident de l’Elysée rétropédale au niveau européen. En effet, le texte qu’il soumettra à l’Assemblée nationale début octobre prévoit le plafonnement du déficit structurel à 0.5% du PIB. Une disposition à l’initiative de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, que François Hollande avait battu en brèche lors de sa campagne présidentielle, et qui divise à gauche. « Force donc est de constater que l’anti-Sarkozysme trouve ses limites dans l’exercice du pouvoir », constate Nora Berra. « Les Français (…) sont désormais plus de 50 % à ne pas accorder leur confiance à un président "girouette" dont les effets de manche ne suffisent plus à cacher l’absence abyssale de projet et d’orientation pour notre pays », termine la députée européenne.
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