Des ambitions qui s’entrechoquent, un processus de désignation polémique, la succession de Martine Aubry au poste de 1e secrétaire du PS n’a pas fini de faire jaser.
Interrogée sur le candidat qu’elle soutiendrait lors du congrès de Toulouse, Najat Vallaud-Belkacem a répondu par une pirouette. « J’étais Désirs d’avenir », rappelle celle qui fût également la porte-parole du mouvement de Ségolène Royal. Entre Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, la ministre des Droits des Femmes n’a pas tranché. Des noms qui paraissent encore bien anecdotiques au regard de la levée de bouclier dont fait l’objet le processus de désignation du successeur de Martine Aubry. Pour éviter l’éparpillement des motions – et pour ne pas revivre le psychodrame du congrès de Reims en 2008 – le PS a décidé de rattacher un seul candidat par liste, et de maintenir en course les deux sortantes si aucune n’est choisie à la majorité lors du 1er tour de vote. Un procédé qui laisse peu de place au petits courants. Vent debout contre la méthode, le président de Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne a évoqué un processus « à la nord-coréenne. »
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