Les avocats du chanteur François Valéry ont qualifié mercredi de "juste victoire qui va rétablir" l'artiste dans "ses droits, son honneur et sa dignité", l'arrêt de la cour d'appel de Versailles estimant que l'ancienne maison de disques du chanteur, Sony, avait commis une "faute" qui avait entraîné l'arrêt de sa comédie musicale "L'ombre d'un géant".
"C'est une grande première, un combat difficile et une juste victoire qui va finalement rétablir François Valéry dans ses droits, son honneur et sa dignité", ont commenté Mes Sophie Bottai et Silvio Rossi-Arnaud, dans un communiqué. "La cour a en effet jugé que la société Sony, en déposant une plainte pénale en 2002 mettant indiscutablement en cause son artiste, et qui s'est soldée par un non lieu en 2006, avait voulu faire échec à la poursuite de l'exploitation de la comédie musicale « L'ombre d'un géant » imaginée, écrite et composée par François Valéry", ont-ils poursuivi. Dans un arrêt du 20 mars, la cour d'appel de Versailles a estimé que Sony France, aujourd'hui Sony BMG Music Entertainment, avait fait preuve d'une "légèreté blâmable, constitutive d'une faute" à l'égard du chanteur en déposant une plainte contre X en juin 2002. Sony a "causé directement un préjudice" à François Valéry "tenant à l'arrêt définitif de l'exploitation de sa comédie musicale", a considéré la cour, en ordonnant la nomination d'un expert chargé d'évaluer les préjudices financiers de l'artiste pour sa "perte de chance" de toucher des royalties du show, dont il est l'auteur-compositeur. La cour a ordonné la nomination d'un expert chargé d'évaluer les préjudices subis par le chanteur et a condamné Sony BMG Music Entertainment à verser 30.000 euros à François Valéry en guise de provision sur indemnisations.
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