L’hôtel d’exception « Villa Maia » dans son écrin de l’Antiquaille ouvrira en 2016
Par Yves Espaignet
Capitaine d’entreprise alliant l’audace de l’innovation à la prudence d’une gestion maîtrisée, Christophe Gruy, PDG du groupe Maïa a convié le monde des responsables lyonnais pour la pose de la première pierre de son projet « Villa Maïa ». Gérard Collomb a répondu présent tant cette construction d’un hôtel d’exception (5 étoiles) va être la superbe conclusion d’une opération réussie : la transformation urbanistique du site de l’ancien hôpital de l’Antiquaille.
Les participants à la pose de la première pierre ont pu mesurer l’importance du lieu retenu pour dresser la « Villa Maïa », dont la perspective, au delà des terrasses du restaurant de Christian Têtedoie, portera sur toute la ville de Lyon. Ils ont vu également la signature du groupe Maïa dans la conduite d’un « chantier propre » d’un parking de 277 places (135 places ont été réservées par la SACVL pour un parc de stationnement public) où l’on veille à limiter les nuisances.
Ce premier boutique-hôtel signé Jean-Michel Wilmotte ne comprenant que 37 chambres et suites ouvrira ses portes en avril 2016. Il offrira des services de grande convivialité par son agencement, sa décoration confiée à Jacques Grange mais également par l’accès à un vaste espace de bien-être alliant spa et jardin intérieur, conçu par Louis Benech. Sans oublier la restauration assurée par le « voisin » Christian Têtedoie. Celui-ci a prévu d’organiser ses équipes pour une offre d’accueil « 7 jours sur7 » et un « room service ».
Christophe Gruy n’a pas dissimulé que ce projet demande un lourd effort d’investissement de 50 millions d’euros ; témoignant de sa volonté de rechercher une diversification d’activité pour son groupe, acteur reconnu pour sa maîtrise d’ouvrages d’art et sa spécialisation dans les énergies renouvelables, il affirme « réfléchir en marchant ». Si cet hôtel d’exception suscite un fort intérêt, il envisagera de conforter cette nouvelle « image » économique par une série de constructions sous la marque « Villa Maïa » en France et à l’étranger.
« Ce pari de la qualité », reconnu par Gérard Collomb a toujours fait la force du groupe familial. Une des trop rares « pépites » que compte l’Hexagone dans le créneau des ETI (entreprises de tailles intermédiaire). Ces ETI que le Préfet de Région, Jean-François Carenco, présent lors de cet instant symbolique, tient particulièrement à mettre en valeur. En effet, le groupe Maïa, comprenant 300 collaborateurs dont plus de la moitié sont des cadres et des ingénieurs, a engagé 165 millions de fonds propres dans ses réalisations et génère un chiffre d’affaires annuel proche de 100 millions d’euros.
La projection diapos, c’est maintenant !
Antiquaille
Vendredi 12 décembre 2014
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