Lyon, longtemps sans idées, est allé chercher dans un final haletant la qualification pour les 8e de finale de la Ligue des champions, mercredi 4 novembre 2009 contre Liverpool (1-1), grâce à une égalisation dans les derniers instants de Lisandro.
L'OL compte 12 points et n'aura plus à se soucier que de la première place, assurant la réception au match retour lors des 8e de finale. Les Lyonnais, qui passent l'hiver européen pour la 7e fois consécutive, rejoignent ainsi dans les tours à élimination directe Bordeaux, qualifié mardi. Les Reds, eux, qui étaient déjà mal en point, voient le printemps européen s'évanouir un peu plus dans leur tenace grisaille (une seule victoire sur les huit derniers matches, toutes compétitions confondues), d'autant que la Fiorentina a conforté sa deuxième place en écrasant Debrecen 5-2. Les Lyonnais n'avaient besoin que d'un point. Mais rarement un point s'était autant fait désirer! Et il serait resté une chimère sans un Lloris des grands jours, sauvant par trois fois son équipe, avec en point d'orgue un arrêt réflexe face à Lucas (68e) à bout portant. Etait-ce le retour du bloc Puel première manière? Une tendance nettement défensive, et attentiste, se dessinait au long d'un match transpirant la prudence. Les Lyonnais avaient martelé, joueurs comme entraîneur, qu'ils ne savaient pas "jouer le match nul". Ils auront pourtant joué tout comme; comme s'ils disputaient un match retour avec un but à l'extérieur à faire valoir, et fructifier. Le résultat, sinon la manière, leur a donné raison.
Comme pour accentuer son impuissance, l'OL perdait deux joueurs dès la première période, Réveillère (18e) et Pjanic (40e), touchés et remplacés par Gassama (son 4e match seulement en 2009, le dernier en mars…) et Ederson. Pjanic n'était de toute façon pas dans son match, ratant à peu près tout ce qu'il entreprenait. Et comme toujours, quand l'OL se laisser aller, c'est Lloris qui sauvait la baraque: il détournait une reprise soudaine de Torres (12e), une petite frappe lobée de Kuyt filant vers la lucarne (17e) ou un tir un contre un de Voronine (28e) qui avait échappé à Toulalan. Et cet arrêt devant Lucas. Côté anglais, des occasions nettes. Côté lyonnais? Rien, pendant un certain temps du moins. On s'en remettait d'abord à Gomis, esseulé et coupé de Lisandro et Bastos, très écartés. Sitôt repositionné dans l'axe, à la sortie de Gomis, Lisandro se créait une occasion en chipant une passe en retrait de Kyrgiakos, mais Reina s'interposait (74e). L'Argentin prouvait ainsi qu'il était plus utile dans l'axe, achevant de le montrer en jouant les sauveurs, avec ce but plein de sang-froid (90e) quelques minutes après le coup de froid de Babel, à peine entré en jeu (83e). Babel avait remplacé un Voronin inexistant (68e), mais le plus grand danger, même sur une jambe (pour cause de douleurs aux adducteurs), demeurait Torres. Mais Cris lui a tenu la dragée haute. De tampons en jaillissements, le capitaine lyonnais entendait marquer son territoire et étouffer l'Espagnol. Comme si la Ligue des champions n'était plus tellement l'apanage exclusif de Liverpool, et un peu plus celui de Lyon.
La projection diapos, c'est maintenant !
Stade de Gerland
Mercredi 4 novembre 2009
quelle belle fille cette Rachel !!!