Par Yann Bernal
A Cristiano Ronaldo l’efficacité, avec deux buts pour le Real Madrid qui ont fait plier Lyon mercredi en Ligue des champions (2-0), et à son compère d’attaque Karim Benzema la classe: les deux hommes ont survolé le match et confirmé leur rôle précieux dans le dispositif espagnol.
Les deux n’avaient pourtant pas reçu le même accueil de la part du public de Gerland: Karim le Gone de Bron (banlieue lyonnaise) était chaleureusement applaudi à l’annonce des équipes, tandis que la superstar portugaise se voyait copieusement sifflée. Benzema avait changé de visage et connu un déclic sur cette même pelouse, en marquant un but en 8eme de finale de C1 en février dernier (1-1). "L’année dernière, j’avais eu des problèmes physiques, et il a fallu trouver du temps de jeu, avait-il dit mardi. C’est vrai qu’à partir de ce but de Lyon, j’ai enchaîné les matches et je me suis mieux senti". Et mercredi, il se sentait très bien ! Titularisé en pointe dans le 4-2-3-1 madrilène, « Benzegol » a souvent décroché pour participer au jeu, alternant les positions de neuf et neuf et demi. Et ce sont ses décrochages, ses appels, ses décalages sur les côtés qui ont semé la pagaille dans la défense lyonnaise, ainsi qu’une combativité qui relègue à un autre siècle la nonchalance jadis vilipendée par José Mourinho.
Une aisance balle au pied qui tranche avec Higuain, son rival au profil plus "renard des surfaces". Il lui aura manqué ce petit but qui convertit un bon en excellent match pour un attaquant (il en reste à deux buts cette saison en Ligue des champions). Mais en face de lui, il y avait Lloris, son alter ego en équipe de France en termes d’importance. Le gardien s’est interposé sur les frappes du N.9 blanc (32e, 58e) et a remporté un face-à-face (10e). Benzema a tenté, rarement en position idéale de tir. Et il s’est montré altruiste, comme ce service pour Khedira (53e). Et c’est encore le Français qui a obtenu le coup franc sur lequel Cristiano Ronaldo a ouvert le score (24e). Il est sorti sous les applaudissements, remplacé par Higuain, qu’il a enlacé et qui a, lui, été sifflé (72e). Un autre attaquant que Benzema avait d’ailleurs cité mardi en conférence de presse parmi les "grands noms". Histoire d’éclairer leur rivalité de bonne intelligence. L’idole de Benzema a toujours été Ronaldo, le Brésilien. Mais c’est le Portugais qui garantit aujourd’hui l’efficacité au sein de la Maison Blanche.
Dans un style très Cristiano Ronaldo: des gestes de classe, des grigris insolents, comme cette passe de… l’épaule (9e), et une facilité générale qui énerve autant qu’elle fascine. CR7 doublait la mise d’un penalty à mi-hauteur dans l’axe (69e), qu’il avait lui-même provoqué, portant son total de buts à 13 buts en 14 matches toutes compétitions confondues. Il atteint aussi la barre des 100 buts sous le maillot du Real, en 105 matches. "L’équipe donne toujours les garanties pour que Cristiano puisse être bien et marquer", a-t-il commenté, parlant de lui à la troisième personne du singulier. Le Portugais n’aura pourtant pas brillé de manière continue. Mais sa soif de but a toujours menacé l’OL, avec des tirs lointains (8e, 15e, 65e). Il faut dire aussi que, positionné côté gauche, il a bénéficié d’un marquage assez lâche de Réveillère, constamment en retard sur son vis-à-vis. Ronaldo n’a pas soigné sa popularité, sifflé quand sa frappe échappe à la lucarne (15e), ou dont l’accolade était refusée par Cris sur lequel il venait de commettre une faute (34e). Et son col relevé, dans un style qui n’est pas sans rappeler Eric Cantona, appuyait cet orgueil qui lui vaut tant de détracteurs. N’empêche: encore deux buts dans son escarcelle. Et une belle balade, même sans forcer.
La projection diapos, c’est maintenant !
Stade de Gerland Mercredi 2 novembre 2011
1. Redha Chibani (Ligue de Football Professionnelle) et Jean-Christophe Petit (UEFA)
2. Christophe Debisschop et Christophe Delmotte
3. Serge Mendes (Maaf) et Joël Godry (Invesport)
4. Jean Duong (EA) et Jennifer Laffin (Groupe Eram)
5. Christiane et Eric Dohogne (Eurosport)
6. Sébastien Granjard (Sols Confluence) et Philippe Ville (Béton des Monts du Lyonnais)
7. Philippe Guiennet (Béton des Monts du Lyonnais) et Vincent Sorel (Les Demeures de province)
8. Nicolas Fourny et Bernard Fusey (AXERH)
9. Pascal Nurenberg (Nuremberg), Julie (Sodexo) et Jean-Paul Charbit (Solvimo Ecully & Lyon 9)
10. Alain Thomas (Thoissey Immobilier), Sabine Kazoglou (UCLY) et son fils Nicolas
11. Jacques Matagrin (OL), son épouse Marie-Christine et Philippe Maury (Thyssen Krupp)
12. Benjamin Pouzin (Diocèse de Lyon), Anne Revillon et le père David Grea, curé de la Confluence
13. Le père David Grea, Jean-Paul Revillon (OL) et Fiorentino Perez, président du Real Madrid
14. Denis Djorkaeff, ses enfants Vahé et Andréas
15. Josiane et Claude Echinard
16. Le ministre des Sports, David Douillet
17. Karine Fontaine et l’horloger Jean-Louis Maier
18. Barthélémy Cayre-Bideau, Alain Bideau (Centre Jacques Cartier) et Pascal Jacquesson (Keolis)
19. Christophe Gruy, président de MaÏa et son secrétaire général Benoît Licour
20. Jacques Marcout (Prisme International), Michel Lefaou (SACVL) et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)
21. Conciliabules entre Michel Forissier, vice-président du Conseil Général (et opposant au Grand Stade) et Pierre Jamet (Conseil d’Etat)
22. Sandrine Frih, vice-présidente du Grand Lyon, Guy Mathiolon, président Serfim et Anne-Sophie Condemine, adjointe à l’Emploi
23. Nicolas (Lyon People) et Emmanuel Grenot
24. Vincent Tong Cuong, directeur général Sportfive, Laurent Moretti et Serge Bex (OL)
25. Gérard Millière, délégué régional de Véolia Environnement et Olivier Bernardeau (OL)
26. Pierre Nallet (AnaHome Immobilier), Franck Le Bozec et Damien Gagneux (6ème Sens immobilier)
27. Pierre-Henri Dentressangle
28. L’humoriste Gad Elmaleh et Jérôme Sedoux, PDG de Pathé
29. Barth (OL TV) et Gad
30. Thierry Braillard : « Madrid ? Les doigts dans le nez ! »
31. Michel Mercier, garde des Sceaux, Jean-Michel Aulas président de l’OL, le ministre des Sports, David Douillet et Thierry Braillard, adjoint aux sports
32. Zinédine Zidane, Fiorentino Perez, président du Real Madrid et Christophe Comparat, administrateur de l’OL
33. David Douillet et Tony Parker
34. Les invités de MDA en loge centrale
35. Jacques Schonfeld, président de Cobaty, Michel Havard, député du Rhône et Jean-Pierre Chevallard
36. Patrick Iliou (OL) et Nora Berra, secrétaire d’Etat à la santé et Jean-Christophe Paillet
37. Christophe Marguin, Denis Brogniart (TF1), Frédéric Berthod (33 Cité) et David Rigaud
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