JMA peut se frotter les mains. Son club a sorti le grand jeu devant Zinedine Zidane et un conséquent parterre de personnalités politiques et économiques. Les olympiens peuvent toujours rêver d'éliminer le grand Real Madrid après sa victoire 1-0 à Gerland, où l'OL a bien défendu et marqué un but superbe par Jean II Makoun mardi 16 février 2010 en 8ème de finale aller de la Ligue des champions.
Juninho n'est plus là pour les grands matches ? Jean II Makoun, qui sortait pourtant d'une première demi-saison quelconque, a trompé un Casillas un peu avancé d'une frappe lointaine et puissante (47) qui rappelait celles de l'ancien maître des lieux. Avec ce petit but d'avance et un très gros match en défense, Lyon bat pour la troisième fois le Real à Gerland (3-0 en 2005-2006 et 2-0 en 2006-2007, en poules à chaque fois), et peut réussir, pour la première fois sous l'ère Jean-Michel Aulas, à éliminer un grand d'Europe en confrontation directe. Cette fois, il n'a pas pris de but égalisateur dans le temps additionnel, comme il en avait concédé un à Tevez et Manchester United il y a deux ans au même niveau (1-1, 1-0 pour ManU au retour). Ce 8ème de finale, disputé sur une pelouse exécrable, a eu deux périodes bien distinctes. Avant le but, l'OL a couru après le ballon (65% de possession de balle pour le Real) et défendu, après le but il a placé quelques contre-attaques orchestrées par le duo argentin Lisandro-Delgado. Et défendu, toujours.
En première période, l'OL n'a vraiment été en danger que sur une occasion de Gonzalo Higuain, contré par un Jean-Alain Boumsong excellent tout au long du match, alors qu'il se disait avant la rencontre qu'il pourrait laisser sa place en défense centrale à Jérémy Toulalan. L'OL aurait même pu marquer sur une volée de Delgado écrasée sur le poteau d'un Iker Casillas qui était resté les deux pieds dans la pelouse. En seconde période, l'OL a cru bonifier encore sa bonne opération sur quelques contres (Cissokho 62, Lisandro 63), et remarquablement fermé la porte derrière. Dans les buts, Hugo Lloris s'est mis au diapason, notamment sur un arrêt main d'acier face à Gonzalo Higuain (63) juste avant sa sortie au profit de Karim Benzema, l'enfant de Gerland, ovationné par son ancien public. Ce match, d'une esthétique à l'ancienne avec des maillots sans le grand placard publicitaire sur la poitrine (les deux clubs étant parrainés par des sites de paris sportifs, dont la publicité est interdite en France), n'a pas répondu à toutes les interrogations du moment sur le jeu de l'OL, mais Claude Puel pourra construire sur cette victoire. Et surtout rêver des quarts.
La projection diapos, c'est maintenant !
Stade de Gerland
Mardi 16 février 2010
a voir votre « reportage » les femmes sont majoritaires au match de l’OL.Les hommes vont à des sports moins commerciaux ??
Le maire de decines a des indemnitées de 9000 € par mois pour ces diffèrent mandats et en plus des places gratuites pour les match en VIP et des écharpes. Non et non il n’est pas acheté par l’o pour implanté sont OL LAND sur sa commune
Ravi de voir, en effet, qu’il y a autant de femmes dans le foot. On a l’impression de monter de plusieurs crans dans l’échelle sociale à fréquenter tout ce beau monde. Mais je pensais qu’il fallait travailler plus pour gagner plus, et que l’heure était aux économies ? Au lieu de ça, on se distrait à fréquenter de jolis dames et messieurs en buvant du champagne. Le Tout Lyon est à la cour du roi JMA ! Bel exemple pour le populo, qui n’aura qu’à payer pour que ça continue, en mieux, dans les super-loges promises à Décines, grâce au tram, aux vieux bus, aux voies rapides, aux parkings à 5 km…