Rennes s’est imposé à Lyon (2-1), au terme d’un match avancé de la 14e journée au cours duquel les Rennais ont été plus réalistes et cohérents face à une formation lyonnaise qui reste sur trois défaites consécutives toutes compétitions confondues.
Les Bretons, qui n’ont perdu aucune de leurs sept dernières rencontres à Gerland (2 victoires, 5 nuls depuis le 26 janvier 2005), passent du 5e au 4e rang au détriment de l’OL, désormais 5e. L’Olympique lyonnais, battu pour la première fois de la saison à domicile en L1, qui affronte mardi en Ligue des Champions l’Ajax Amsterdam pour un match capital en vue de la qualification pour les huitièmes de finale, avait pourtant ouvert la marque avec un but du Brésilien Ederson. Celui-ci déviait, avec réussite, un tir de Kim Källström à la suite d’un corner joué par Yoann Gourcuff (1-0, 36). Au cours de cette rencontre, qui a permis à Lisandro Lopez et Michel Bastos, rétablis de blessure, de faire leur rentrée à la 62e minute, l’OL, privé de Maxime Gonalons, souffrant d’un mollet, n’a pas affiché les signes d’une grande sûreté dans son jeu, en défense notamment, à l’image du but qui a permis à Rennes d’égaliser par Jonathan Pitroipa, servi par Julien Féret (1-1, 39). Sur l’action la charnière centrale Cris-Bakary Koné a été totalement dépassée.
Lyon manque de réalisme
En début de seconde période, le Stade rennais a pris l’avantage avec un but de Jirès Kembo, servi par Yann Mvila qui récupérait un ballon perdu à 30 mètres de la cage lyonnaise par Källström (1-2, 53), illustrant les difficultés de l’OL dans l’entrejeu, où Gourcuff évoluait en milieu récupérateur. Les Bretons ont bien géré cette rencontre, surtout dans la deuxième moitié du match et, outre leurs buts, ont su se montrer menaçants plusieurs fois comme sur cette reprise de la tête de Victor Hugo Montano heurtant le poteau après un centre de Kévin Théophile-Catherine (13). Un peu plus tard, l’intervention de Cris sur Montano sauvait l’OL de l’ouverture du score (30). Après la mi-temps, Rennes était encore dangereux avec un tir de Féret passant de peu à côté (64) alors qu’Hugo Lloris sauvait son équipe devant Pitroipa (66). De son côté, l’OL a été inoffensif en seconde période mais plusieurs actions avant la pause auraient pu être concrétisées. Théophile-Catherine repoussait une tête de Gomis sur sa ligne (20), Benoît Costil détournait une frappe (38) du même Gomis. Enfin, un tir d’Anthony Réveillère heurtait le poteau (40). En fin de partie, Lisandro manquait de reprendre un centre de la droite par Bastos (76) mais globalement l’OL, sorti sous les sifflets au terme de la partie, a affiché trop de carences pour mériter de l’emporter.
La projection diapos, c’est maintenant !
Stade de Gerland Vendredi 18 novembre 2011
1. Le groupe Les Frigidaires
J’ai fait la connaissance des loges du stade de France… Eh bé, c’est vrai qu’on vit en province. Le dîner Lenotre c’était vraiment la grande classe. Vu d’ici le stade de Gerland ressemble à une cantine où l’on veut nous faire que croire que des patates livrées à elles- même dans un bocal à la mode Sodexho, c’est branchouille !!!