Le président de l’OGC Nice, Jean-Pierre Rivère, a confirmé mercredi que les discussions avec l’ancien entraîneur de Lyon, Claude Puel, devraient être finalisées jeudi pour un contrat d’au moins deux ans.
"Je pense que le dossier sera bouclé jeudi matin", a déclaré Rivère qui ne cache pas avoir été séduit par le travail réalisé par Puel à Lille, où il est resté de 2002 à 2008 avant de rejoindre l’Olympique Lyonnais. Après un an de présidence du GYM, une saison difficile avec le maintien en Ligue 1 assuré à la 38e journée (victoire à Lyon 4-3), une "période d’observation dans un train pris en marche", le patron du club niçois a annoncé "venu le temps des décisions pour structurer et professionnaliser" la maison. La première de ses décisions semble sans surprise être l’engagement de Claude Puel qui devrait prendre dès jeudi la succession de René Marsiglia, non reconduit lundi à son poste d’entraîneur des pros azuréens. L’entrevue de bilan et perspectives initialement prévue mercredi avec Eric Roy, directeur sportif qui serait sur la sellette, est repoussée à début juin, selon Rivère. Porté depuis plusieurs semaines par la rumeur, Claude Puel, 50 ans, libre depuis son licenciement du poste de manager général de Lyon en juillet 2011, est donc en passe de retrouver la Côte d’Azur de ses débuts de footballeur pro et de technicien.
Emblématique joueur puis cadre à Monaco pendant 20 ans, l’ex-entraîneur de Lille et de l’OL, Puel devrait avoir à Nice les coudées franches au plan sportif, comme ce fut le cas au Losc. Avec un gros chantier devant lui, reconnaît le patron de l’OGCN, "un peu inquiet de devoir de nouveau rebâtir une équipe". Six Niçois sont en fin de contrat, des recrues de l’été dernier ont peu satisfait (Abriel, Meriem, Fernandez, Guié Guié) et les Aiglons les plus en vue de la saison (Mounier, Ospina, Civelli) ne manquent pas de sollicitations. Le recrutement sera donc important mais s’effectuera sans rallonge financière de l’actionnaire majoritaire. Marsiglia a de son côté annoncé mercredi son départ définitif de l’OGCN à l’issue d’une rencontre avec Jean-Pierre Rivère et le directeur général Julien Fournier pour une éventuelle affectation à un autre poste. "Mon aventure à l’OGCN s’arrête aujourd’hui", a lâché le technicien, visiblement ébranlé, qui a assuré le maintien de l’équipe niçoise lors d’une mission commencée en novembre 2011.
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