Par Emma Nativel

Jeune Lyonnais de 22 ans, Antoine Abou a débuté, le 20 septembre 2020, un périple européen voué à mettre en lumière de nouvelles solutions environnementales. Animé par l’envie de monter sa propre entreprise, le créateur de Cycling4Planet souhaite s’inspirer de ses différentes rencontres.

Le monde de demain s’écrit aujourd’hui. Voilà pourquoi, à tout juste 22 ans, Antoine Abou appelle à abréger les souffrances de notre belle planète. Le plus tôt étant le mieux, il a donc choisi d’enfourcher sa bicyclette électrique, excité à l’idée de parcourir l’Europe pour lever le voile sur les solutions efficaces et innovantes en matière d’environnement.

Au programme, un périple de plus de 7 000 kilomètres, avec pour seuls compagnons, un sac à dos, un sac de couchage et un téléphone portable, indispensable participant à toutes les interviews menées par ce jeune homme indépendant et persévérant.

Un projet fou mais ambitieux

Car après avoir tenté sa chance dans l’immobilier et la restauration, le fils de Jean-Michel et Véronique Abou est décidé à foncer tête baissée dans ce projet baptisé Cycling4Planet, aussi périlleux qu’ambitieux, où chaque étape doit éclairer Lyonnais et Français sur de potentielles découvertes environnementales.

Une jolie épreuve cycliste donc, débutée dans la capitale, au cours de laquelle Antoine Abou entend mettre à profit son sens de l’exploration pour questionner quelques ambitieux acteurs du changement, issus de tous secteurs et de tous horizons, que l’on parle de Lille, Bruxelles ou même Oslo, Stockholm et Copenhague.

Une balade enrichissante pour ce parent de Guillaume Abou, fondateur de la Washerie, qui, dans sa découverte du continent, prévoit déjà de rencontrer des personnalités telles qu’Eva Sadoun, instigatrice de Lita.co, une plateforme sur laquelle il est possible de donner de la force aux entreprises durables, ou Benoît Descamps, directeur de la communication du Syndicat Mixte des Transports Artois-Gohelle, spécialisé dans les bus à hydrogène.

S’enrichir des rencontres pour développer sa propre société

Au total, une vingtaine d’entretiens voués à promouvoir quelques-unes des meilleures méthodes responsables et durables mises en place en Europe, que l’ancien pensionnaire du Club Med ambitionne de reprendre à l’avenir au sein de sa propre entreprise. Et pour cause, Antoine Abou se nourrit d’un rêve bien à lui : se consacrer aux transports à hydrogène et développer sa propre société.

Une énième source de motivation, qui pourrait l’aider à avancer, à pédaler et à attirer l’attention de la prestigieuse école parisienne HEC, où le jeune Lyonnais brigue une place en Master entreprenariat.

Quoiqu’il en soit, avant même de franchir la ligne d’arrivée, Antoine Abou a déjà réussi à dépoussiérer une vieille citation d’un ancien président tricolore : « dans un environnement qui change, il n’y a pas plus grand risque que de rester immobile ».

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