Par Justin Calixte

Jean Michel Aulas n'aime pas trop que je parle de l'OL. Même lorsque j'en dis le plus grand bien il imagine que j'en dis du mal. Comment ne pas féliciter l'OL et son président pour ce 7^ème titre ?

Avec 4 points d'avance sur le second. Avec 16 points sur Marseille et une petite vingtaine que le 4ème. Excusez du peu ! Comme le disait l'Equipe et  Brunet Leconte, c'est moins bien cette année. Qu'est ce qu'il leur faut ? C'est vrai pourtant qu'on a senti un peu de lassitude chez nos stars ? S'il est vrai que l'OL a quelques excuses avec les blessures de Cris et Coupet (ça a coûté au moins 7 à 8 points à l'OL), on ne comprend pas bien la baisse de régime de ces derniers mois. Sinon par un management raté d'un entraîneur, semble-t-il plus à l'aise avec les équipes moyennes qu'avec celles qui jouent les premiers rôles et où les stars à l'ego surdimensionné font des caprices. Je ne sais ce que va faire Jean-Michel Aulas. S'il voulait me faire plaisir, il revendrait dare-dare Grosso et Fred, deux joueurs sans doute doués mais beaucoup trop truqueurs, beaucoup trop « malhonnêtes » sur le terrain pour rester dans une équipe qui se veut exemplaire.

Les Ailes ou le cuistre ?

Maurice Fusier, journaliste et notable lyonnais n'est pas le pire de ceux qui officient dans la région. Bien au contraire ; son travail sur France info a presque toujours été salué. Même si son goût pour les scoops approximatifs en fait sourire plus d'un.

L'autre jour, il apostrophe notre ami Nico au sujet d'un papier sur Francisque Collomb dans le dernier magazine. D'après lui il ne faudrait qu'un seul L au patronyme de l'ancien maire. Et de se moquer du manque de culture générale des pseudos journalistes de Lyon People. Maurice Fusier avait du confondre Francisque avec Christophe Colomb qui avait découvert l'Amérique alors que le premier s'était contenté de conquérir la mairie.

Dieu merci, Maurice Fusier est avant tout un journaliste de radio où les fautes d'orthographe ne comptent pas.

Croissance

Les analystes et experts relayés par les médias ne cessaient de railler le gouvernement quand madame Lagarde annonçait (en septembre) pour 2007 une croissance  se situant entre 2 et 2,5%. Ça ricanait beaucoup chez Marianne et sur i télé. Le peuple qui est malheureusement ignare en économie prenait argent comptant, si j'ose dire, les prévisions de l'opposition relayée par les médias plus que complaisants. Hollande et Ségolène pronostiquaient une croissance maximum de 1,5 à 1,6%. Finalement fin décembre, on nous annonça qu'elle était en réalité de 1,9%. Ça arrangeait tout le monde. Madame Lagarde s'estimait heureuse – compte tenu de la crise mondiale – de friser les 2% qu'elle avait annoncés. L'opposition « jubilait » en constatant que les promesses n'avaient pas été tenues.

La semaine dernière, les chiffres officiels tombèrent. Enfin ! 2,1 ou 2,2% selon les différents médias, pris une fois de plus la main dans leur sac de mensonges et d'infos intox. Cette divine surprise a pris de court les socialistes qui tentent désespérément de retourner la situation à leur profit. « On a fait moins bien que l'Allemagne », « méfions- nous, c'est le chant de cygne ». Ils nous expliquent même – doctement – que la politique de Sarko n'y serait pour rien. « C'est trop tôt pour qu'elle produise ses effets ». Les mêmes, en novembre nous racontaient – doctement – que la politique du gouvernement n'était pas bonne puisque 3 mois après les premières mesures prises, il n'y avait pas de résultat. Vous avez dit mauvaise foi ?