Jacques Bruyas a choisi Michel Le Royer comme parrain – Photo © Saby Maviel
Par Marc Polisson
Le Journal Officiel de septembre se fait le messager d’une nouvelle qui réjouit les amis de la littérature et du théâtre. Et son récipiendaire, bien entendu.
Tous les six ans, Jacques Bruyas voit le père Noël débarquer avec quelques semaines d’avance. Nommé chevalier des Arts et des Lettres en 2000, il avait également reçu cette année-là les insignes de chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
Rebelote en 2006 avec coup sur coup la Légion d’Honneur et les Palmes académiques. Le millésime 2012 n’est donc pas en reste avec l’arrivée du grade supérieur en Arts et Lettres, sur le contingent d’Aurélie Filippetti, notre sexy ministre de la Culture.
Un plan de carrière « distinctions » à faire pâlir d’envie le chef Christophe Marguin, pourtant bien gâté par la nature (dans tous les sens du terme). C’est le comédien Michel Le Royer (notre Alain Delon lyonnais) qui accrochera au revers du veston de son ami Jacques cette nouvelle décoration… quelques jours avant Noël.
infatigable comme l’aurore que le guetteur attend chaque nuit, sûr de son rendez-vous, Jacques Bruyas reçoit du Ciel les dons de la Création, mais cela ne serait rien sans un travail de tous les instants, de toutes les passions, de toutes les recherches. Jacques vit dans un mouvement perpétuel en forme de spirale, où il découvre ses pépites précieuses comme un laboureur cueille l’or du blé. Les champs sont vastes mais l’ouvrier plein d’enthousiasme. Les domaines qu’il nous donne, prose, poésie et théâtre, sont aussi vivants que des continents dont il est l’explorateur insatiable.