Par Morgan Couturier
Sollicitée par Étienne Blanc, dont elle fut la porte-parole lors des élections municipales de 2020, Karine Gaudinet-Guérin fait le grand saut en politique.
Après avoir vogué pendant « quatre belles années » à bord du navire estampillé IEFT (l’école supérieure de tourisme basée à Vaise, ndlr), Karine Gaudinet-Guérin ne connaît que trop bien l’envie d’ailleurs et des périples engagés vers de nouveaux horizons. Une passion qui aujourd’hui encore, ne cesse de l’animer, y compris lorsque les douze coups du nouvel an incitent à prendre de bonnes résolutions. La jeune femme n’y a pas échappé.
Depuis le 1er janvier 2021, la voilà promue collaboratrice parlementaire d’Étienne Blanc, élu sénateur du Rhône à l’automne 2020. Une personnalité dont elle vantait encore les mérites, il y a quelques mois de cela, à l’occasion d’une campagne électorale harassante à la mairie centrale… soldée par la victoire des écologistes.
Un besoin de changement
« Ça faisait partie de mes plans de changer de poste. J’avais besoin de changements », explique-t-elle, à l’heure d’abandonner l’univers privé*. Une joyeuse promotion pour celle qui perçoit encore aujourd’hui les maux d’une élection biaisée, où la raison l’a contrainte – dans la dernière ligne droite – à ne pas déposer de liste au second tour.
« On se bat pour des idées et on se retrouve devant le fait accompli. C’est une déception », avoue la tête de liste de la droite dans le 9ème arrondissement. Qu’importe, lorsque les vœux d’Etienne Blanc furent de lui proposer ce poste à fortes responsabilités (en octobre dernier, ndlr), Karine Gaudinet-Guerin ne put qu’adhérer.
« Faire l’interface avec les élus du Rhône »
« J’allais partir sur autre chose quand Etienne m’a proposé ce poste. Pour moi, c’est une chance. Je me suis dit que cette offre ne se renouvellerait peut-être pas. Je ne vais pas travailler avec n’importe qui. J’adhère totalement à ses idées », confie-t-elle. Le duo reformé, l’ancienne pensionnaire de la BNP Paribas se dit prête à prendre à son compte les dossiers chauds, à peaufiner les amendements et « faire l’interface avec les élus du Rhône ».
« Changer les choses, aider », voilà donc l’ambition de Karine Gaudinet-Guérin, attirée comme un aimant par cette irrésistible envie de « simplifier la politique » et d’intéresser les électeurs. À Lyon, comme dans la capitale, où la collaboratrice parlementaire entend profiter de ses excursions parisiennes, pour stimuler les échanges avec ses confrères des Républicains. Se refusant toutefois à être qualifiée de « politique », cette Lyonnaise pur souche préfère s’atteler au travail demandé : « aborder les vrais sujets, les dossiers capitaux » !
* Sa consœur Antoinette Martin-Lise l’a imité, en quittant également l’IEFT
0 commentaires