Par Jean Marc Requien
Dans cette ambiance mortifère, intervient le décès d’Henri Sarlin. Malade depuis plusieurs mois, il a quitté ce monde qu’il aimait tant, victime d’une crise cardiaque dans son village de Lourmarin. Quelle triste nouvelle.
Que de souvenirs me reviennent. Sa générosité n’avait d’égale que sa mauvaise foi. Humainement et professionnellement, il était aimé de tous. Que de bons moments passés ensemble. À Gerland, à Lourmarin, à l’Habit rouge, à Marseille… Ce passionné de foot supportait l’OM comme l’OL selon les endroits où il se trouvait .
Il fut sans aucun doute le dernier des grands chefs de fabrication de l’édition publicitaire. En ayant toujours su conserver une liberté totale quoiqu’il lui en coûtât. Respect !
Henri Sarlin sera parti sans connaître les résultats finaux de ce drôle de championnat de Ligue 1. J’imagine que dès qu’il aura retrouvé ses vieux complices Jean-Claude Morel et Paulo au paradis, ils vont commenter avec passion les dernières décisions gouvernementales à propos de ce championnat contaminé par le coronavírus.
Tous ses amis et ils sont nombreux, sont tristes. Joëlle et ses enfants et petits-enfants le sont encore davantage. Partageons cette tristesse. Et ne l’oublions pas.
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