Photo © Saby Maviel
Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s'allonge sur le divan de l'infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le défenseur central de l'OL Jean-Alain Boumsong se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d'Iceo.
Jean-Alain, que fais-tu quand tu ne fais rien ?
C'est très simple : à la maison avec les enfants ou je bouquine.
Et tu lis quoi en ce moment ?
Je relis un bouquin que j'ai lu il y a une dizaine d'années environ « Le guerrier pacifique » de Dan Millman. C'est d'ailleurs très étrange l'analyse que tu peux faire avec 10 ans d'écart…
Tu as dit que tu serais venu jouer à Lyon à pied, pourquoi ?
J'ai toujours voulu venir jouer à l'OL, même quand je jouais en jeune, c'est comme ça, ce club m'impressionne.
Tu es toujours super bien sapé, genre costard cravate. Est-ce que tu es une fashion victim ?
Non, mais c'est vrai que j'aime les belles choses.
Tu as une petite trentaine d'années, c'est la dernière ligne droite de ta carrière, la suite c'est quoi ?
Je sais qu'une bonne partie de mon temps sera dédiée à l'humanitaire (songeur).
Si je te donne une arme, tu fais quoi ?
Je la garde pour me défendre au cas où ! (rires)
Tu es Lyonnais depuis quelques mois seulement, quels sont les endroits que tu fréquentes ?
Je sors très peu, j'aime bien aller au resto à l'Est, et au complexe cinéma du Pathé à Vaise. Comme j'aime beaucoup l'opéra, je peux d'ores et déjà te dire qu'à la rentrée je m'abonne ! Comme j'adore manger, si tu connais de bons restos, je suis ton homme ! (rires)
Il y a-t-il quelque chose que tu aimerais faire, mais que tu ne peux pas ?
Mon rêve serait de pouvoir partir en vacances quand je le décide.
Si tu étais président de la république, quelle loi mettrais-tu en place dès demain ?
Une loi sur l'égalité des chances, je sais qu'elle existe déjà mais ça n'a pas l'air d'être un grand succès cette histoire (rires).
Quel genre de fille te fait fuir ?
Les filles artificielles qui ne sont que dans le paraître, les filles vénales !
Ton dernier texto c'était quand et pour qui ?
(Il réfléchit) C'était pour toi et simplement pour confirmer notre rendez-vous d'aujourd'hui à Icéo.
Pourquoi tu n'écoutes jamais la messagerie de ton répondeur ?
Parce qu'il y a des messages qui pourraient me mettre de très mauvaise humeur ! Je préfère les sms, c'est tellement plus rapide et tellement plus simple.
Quelle est ta dernière grande joie ?
Ma signature à Lyon !
C'est quoi une belle mort pour toi ?
Savoir que mes proches sont à l'abri et que j'ai pu transmettre ce que j'ai reçu. Pour le reste, partir dans mon sommeil, ça serait génial, une mort comme ça, ça serait peinard (rires).
Si je te donne une baguette magique, tu fais quoi ?
Je ne vais pas être très original mais plus de famine, plus de guerre…
On change maintenant, c'est toi qui me pose une question…
Qu'est ce qui te fait vraiment kiffer, Barth ?
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