Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s'allonge sur le divan de l'infirmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfiler blouse blanche et stéthoscope. Le milieu offensif de l'OL Michel Bastos se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d'Iceo.
Qu'est-ce que tu fais quand tu ne fais rien ?
Bah rien ! (rires) Plus sérieusement je m'occupe de ma famille, de ma femme, je passe tellement peu de temps avec eux que je profite de mon temps libre pour être ensemble.
Quand on est joueur de foot, on est très sollicité. Quel genre de filles te fait fuir ?
(Il réfléchit) Les filles qui viennent te voir parce que tu es footballeur et que tu as une grosse carte bleue. Crois-moi, il y en a partout et beaucoup !
Tu es très superstitieux. Quelle la plus conne des superstitions, d'après toi ?
La plus con ? À chaque fois que je rentre sur le terrain c'est toujours du pied droit, et lorsque que je sors aussi. Tu peux vérifier, je n'oublie jamais !
Tu as déclaré que si tu n'avais pas été footballeur, tu aurais été un bandit. C'est-à-dire ?
Pas de mal de mes amis avec qui je traînais au Brésil sont morts ou en prison ! Donc les possibilités d'avoir le même trajet étaient grandes, heureusement le foot m'a sauvé.
Pourquoi détestes-tu Cédric Varrault (joueur de Saint Etienne) ?
Détester est peut-être un grand mot, mais c'est vrai que je ne l'aime pas. Lors d'un match Lille/Saint-Etienne, à la fin du match j'ai été le saluer et il m'a sévèrement frappé ! Moi qui ne suis pas un joueur méchant, je ne comprends pas ce genre d'attitude.
Mais pourquoi t'a-t-il frappé ?
Durant la rencontre, comme ça arrive souvent, les contacts sont parfois rugueux entre joueurs et visiblement il n'a pas apprécié et il m'a frappé !
Tu lui en veux ?
Je ne lui pardonnerai jamais ! Je ne veux aucune relation avec lui, c'est tout.
Quelle est la partie de ton corps que tu détestes le plus ?
Je suis beau moi ! (rires) Mon nez…
Quel CD se trouve dans ta voiture en ce moment ?
Ah la musique ma passion… J'écoute tout, tout le temps. En ce moment c'est Claudia Leitte, ça vient de Bahia au nord du Brésil. J'adore ça et c'est un carton chez moi.
Si tu pouvais te réincarner en une personne connue, qui choisirais-tu ?
Sans hésiter Ronaldinho à l'époque du PSG ! Il me fascinait, quel joueur ! C'est le plus grand de tous, selon moi…
Hier après-midi, quand j'ai voulu confirmer notre rendez-vous du Barthologue, tu m'as envoyé un sms en me disant que tu étais en réunion, que faisais-tu ?
J'étais avec la banque ! Pour le business, quoi !
Quel autre sport pratiques-tu ?
J'aime beaucoup le volley, surtout en vacances.
T'es doué ?
On va dire que je suis pas mal.
Ton frère jumeau est décédé dans un accident de voiture, c'est ce qui t'a rapproché de la religion ?
Pas vraiment, quand il est mort j'avais 6 ans. Ma foi vient plus de ma famille, depuis tout gamin je vais à l'église. C'est plus une histoire d'éducation, plutôt que l'épreuve qu'a subie ma famille avec le décès de mon frère.
Si je te donne une baguette magique, tu fais quoi ?
Je me téléporte au Brésil et je stoppe l'insécurité ! Là bas c'est de plus en plus compliqué de vivre normalement, tout est dangereux.
Une belle vie pour toi, c'est quoi ?
Ce n'est sûrement pas d'avoir de l'argent, c'est être en osmose avec soi car il en découle de très bonnes relations avec les autres.
Tu es jeune, talentueux, père de famille, riche, qu'est-ce qui te manque encore ?
(Il réfléchit) En fait, rien… Et si en plus je peux donner une belle vie à ma famille, ma femme et à mon fils, c'est parfait…
Qu'est-ce que tu pourrais dire de dur sur toi ?
C'est Claude Puel qui va être d'accord en lisant cette interview, je boude très facilement… Quand je pense avoir raison et qu'aucune communication n'est possible, je me ferme, je fais la gueule et je boude, je vis ça comme une injustice.
C'est à toi…
Pourquoi termines-tu toutes tes émissions en disant « l'OL est une formidable raison d'être heureux » ?
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