Beaucoup de monde sous la voute claire et dépouillée de l’église Saint Denis de Bron en cette matinée glaciale du mardi 1er février 2011 pour accompagner Henri Braillard dans sa dernière demeure.
Il est parti simplement, sans bruit et sans souffrir. Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 janvier, le papa de Thierry Braillard s’est endormi dans son sommeil. Eternel. Un départ brutal et inattendu pour cet homme de 75 ans, fortement engagé dans le milieu associatif sportif de Bron, « bon vivant, toujours disponible et qui fourmillait de projets » comme l’a rappelé son fils unique dans un ultime hommage. C’est à l’issue de la cérémonie des Lions du Sport, le 17 janvier dernier, que notre ami Mario a immortalisé ce grand-père chéri de ses petits-enfants Alexandra, Claudia, Sacha et Bastien qui avait érigé l’altruisme en principe de vie. Ce qui explique la foule d’amis venue lui dire adieu, parmi lesquels Annie Guillemot, maire de Bron, de nombreux dirigeants sportifs brondillants et lyonnais (Bernard Lacombe, Yvan Patet…) sans oublier ses camardes de combat, anciens de la guerre d’Algérie. Une passion du sport (le rugby) transmise à son fils (qui a préféré le foot) devenu, à sa grande fierté, adjoint de Gérard Collomb, en 2001. Un Thierry qui a pu compter, en ce jour difficile, de la fidélité de sa garde rapprochée du CSEL, et de celle de ses amis politiques de tous bords (Evelyne Haguenauer, Najet Jaouadi, Anne-Sophie Condemine, Christian Coulon, Alexandrine Pesson, Claude Chabot, Abdel Achache et Sandrine Frih, son ancienne collaboratrice). Son ami Barth était également à ses côtés pour l’entendre murmurer, à l’oreille de son père adoré : « Tu n’es pas mort, tu dors ». MP
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